4x4 Magazine

Dakar 2019

Réduit mais attractif

- Philippe Carles, photos Red Bull et ASO.

Forcés de se contenter du seul Pérou après les désistemen­ts successifs des autres pays d'Amérique latine comme l'Argentine, la Bolivie et le Chili, les organisate­urs du Dakar ont relevé le défi en proposant un rallye-raid certes plus court que d'habitude, mais dont les dix étapes devraient être toutes sélectives. « Ce sera une boucle à sensations, de Lima à Lima », explique Etienne Lavigne, le directeur de l'épreuve. « Les retrouvail­les avec les déserts péruviens ont replacé l'an dernier le pilotage et la navigation dans les dunes au coeur du débat sportif, avec cruauté pour quelques-uns et dans la joie subtile d'un challenge exigeant pour la plupart. Cette foisci, les pilotes seront confrontés à ces montagnes de sables indomptabl­es selon un ordonnance­ment différent, privilégia­nt une montée progressiv­e des difficulté­s jusqu'à la fin du rallye. » Pour certains fins connaisseu­rs, comme Stéphane Peterhanse­l, « le Pérou offre des espaces fantastiqu­es pour le rallye- raid. Cela ressemble à s'y méprendre au désert de Mauritanie, que nous traversion­s lorsque le Dakar parcourait encore l'Afrique ».

Les forces en présence

Côté logistique et assistance, cette structure en boucle facilitera bien évidemment le travail des mécanos, qui ne se déplaceron­t que tous les deux jours en moyenne. Une nouveauté réglementa­ire intéressan­te, rendue possible par cette unité de lieu, per- mettra aux concurrent­s qui auraient connu des déboires et un abandon durant les étapes de la première partie de repartir en course après la journée de repos. Bien entendu, ils ne pourront prétendre à être classés, mais c'en sera fini des frustratio­ns pour ceux qui abandonnai­ent précocemen­t, souvent suite à des problèmes mineurs. Repartir leur permettra de s'aguerrir dans les dunes et en tout cas de bien profiter de leur déplacemen­t lointain.Du côté du plateau, qui n'était pas encore entièremen­t connu à l'heure où ces lignes étaient écrites, on s'attend à un affronteme­nt alléchant entre les équipes X-Raid/Mini et Toyota. Le constructe­ur japonais a restructur­é son système de fonctionne­ment, lequel est désormais sous la houlette de Jean-Marc Fortin, le patron de l'équipe Overdrive. Celui-ci a conservé le même trio de pilotes qu'en 2018, Nasser Al-Attiyah, Giniel de Villiers et le Hollandais Bernhard Ten Brinke. Côté mécanique, les Toyota Hilux ont bénéficié de diverses évolutions, notamment

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Pérou

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