Audi Q7 50 TDI
Le nouveau Q7 joue la carte de la technologie à outrance pour cultiver modernité et agrément sur la route. Le résultat est conforme aux attentes.
Le Q7 de seconde génération est passé maître dans l’allégement Audi a utilisé massivement l’aluminium, au point de gagner 325 kg. Pourtant, il y a une fausse note, dans la mesure où cet allégement record ne se perçoit pas, tant les lignes martiales du Q7 donnent dans le style massif. Sans surprise, il adopte la nouvelle identité de la gamme, étrennée par le Q3 restylé, qui se caractérise par une calandre argentée proéminente. Là ou le Q7 fait très fort, c’est au niveau du traitement de son vaste habitacle. La présentation est superbe, mêlant univers cossu et high-tech, et plaçant chaque matériau au bon endroit. Proposé en cinq places (coffre de 890 litres), ce gros SUV cultive la fibre familiale en offrant jusqu’à sept places, les sièges du deuxième rang pouvant par ailleurs coulisser individuellement (en option). En configuration sept places, le volume du coffre trinque un peu (770 litres), mais ces places d’appoint (escamotables électriquement) n’ont rien de symbolique, dans la mesure où elles peuvent accueillir deux adultes. Le SUV Audi impressionne par le soin quasi maladif apporté aux assemblages, mais surtout par son bagage technologique. Outre le fabuleux « cockpit virtuel » étrenné sur le dernier TT (un compteur digital couleur à très haute résolution et à affichage variable), ce Q7 séduira les geeks en proposant une armada d’aides à la conduite, souvent inédites.Tout est sous contrôle, en proposant un assistant évolué pour le stationnement, un autre pour éviter les collisions, mais aussi une aide pour indiquer l’itinéraire le plus économique, sans oublier un cruise control adaptatif facturé en option permettant de conduire sans les mains dans les embouteillages. Dès les premiers mètres parcourus, quelques constats s’imposent… Malgré un confort princier, sublimé tant par les sièges massant que par la suspension pneumatique ou par l’insonorisation (à double vitrage), ce « tapis-roulant » procure un vrai plaisir de conduite, en subjuguant par son incroyable agilité. Ce beau dynamisme, unique dans la catégorie, est bien sûr à mettre au crédit de la transmission intégrale quattro livrée de série. Durant cet essai, réalisé sur les routes de montagne exigeantes, notre Q7 a littéralement « gommé » le relief et les virages, et d’autant plus goulument que le V6 de 286 ch , offre du couple à revendre dès les plus bas régimes (600 Nm de 1 500 à 3 000 tr/mn), procurant ainsi des accélérations de premier ordre , sans trop plomber la consommation (8,5 l/100 km).Au final, s’il n’est pas le plus élégant de la catégorie, ce nouveau Q7 au tarif conséquent n’est pas donné, surtout que le passage par les options est indispensable.