Mercedes G 4x42
Avant l’arrivé du nouveau G, le G 500 4x42 dominait tout simplement le monde du tout-terrain par ses caractéristiques et performances hors normes.
Les spectaculaires ponts portiques hissant la garde au sol à près de 44 cm et la hauteur hors tout à plus de 2,20 m. Le tout sur des roues immenses de 22’’. Enfin, le moderne V8 biturbo affole les chronos, ce mastodonte frôlant les trois tonnes et les 210 km/h. Autant vous dire que ça déménage, même s’il faut composer avec le poids de la bête malgré un système de freinage surdimensionné, et ses 2,10 m de large. Le conducteur du 4x42 doit néanmoins se méfier de l’élévation du centre de gravité, bien que les voies aient également été élargies.
Au sommet de son art
Doté d’une garde au sol spectaculaire culminant à 438 mm, ce Mercedes repousse les limites d’une fiche technique tout entière dédiée au franchissement, avec un réducteur et surtout trois blocages.Ainsi paré, rien ne lui résiste... à condition d’opter pour la bonne configuration. En effet, nous avons pu constater que, dans le sable, sa cavalerie ne faisait pas bon ménage avec une gamme courte engendrant instantanément un fort patinage, qui creuse plutôt qu’il ne propulse. Mieux vaut donc rester en longue, la générosité du V8 biturbo faisant le reste. D’ailleurs, sauf dans une zone trialisante imposant d’évoluer au pas, le recours à la réduction devient l’exception. Sur piste, les velléités d’exploitation de la puissance sont vite limitées par la fermeté d’un amortissement pourtant réglable qui vous secoue « comme des pruniers », et de nouveau par l’importance de la hauteur de caisse, invitant à la prudence lors des brusques changements de cap. Hors de prix, ce G se doit de faire de son mieux en matière d’équipement. Un véritable challenge pour les ingénieurs de la marque qui composent avec une caisse conçue dans les années 70 et, de plus, comme un véhicule militaire ! Dans cet habitacle étroit et cubique, dont toutes les vitres sont planes, ils font donc le maximum pour proposer le meilleur.Ainsi, le cuir et les inserts carbone pullulent à bord au sein d’un pack designo comprenant également des sièges avant Sport aux multiples fonctions. De quoi trancher avec une banquette arrière 2/3-1/3 ne semblant pas susciter beaucoup d’attention, au contraire d’une planche de bord qui se pare de la dotation technologique la plus complète possible. De toute façon, les seules options concernent la peinture, simplement métallisée en l’échange tout de même de 5 000 €, et pouvant atteindre 22 000 € pour le jaune spécifique de lancement... Un autre monde !