À surveiller
Carrosserie
Pas de souci sur un véhicule moderne, qui plus est japonais et, par conséquent, chouchouté par les spécialistes de la protection contre les corrosions ! D'autant plus que, par vocation comme par obligation, le Forester ne risque guère d'avoir subi les avatars d'une carrière en tout terrain… Par acquit de conscience, on se bornera à jeter un oeil sur l'état des boucliers avant et arrière, des passages de roues et sur les bas de caisse, sans omettre les seuils des portes. Attention, par contre, à la ligne d'échappement, très exposée en cas de tentative de franchissement.
Habitacle
Le vaste habitacle est plutôt soigné, mais la finition est correcte, sans plus. En principe, un Forester ne doit pas présenter les stigmates du temps qui passe, même si la qualité des matériaux laisse souvent à désirer. Un peu juste sur les premiers modèles de la seconde génération, l'équipement a rapidement gagné en richesse et en qualité, même si la climatisation régulée fait parfois de curieux caprices …
Moteur
Poussé à des puissances supérieures à 250 chevaux sur la Subaru Impreza WRX, par exemple, la base de ce 2 l fait preuve d'une endurance remarquable, surtout dans sa version diesel la plus récente. Mais tant qu'à faire, mieux vaut choisir le Forester proposant le kilométrage le moins élevé ! Côté échappement, les premiers modèles présentaient de gros problèmes de FAP, qui semblent avoir été résolus...
Transmission
C'est la boîte de vitesses, ou plus exactement le maniement de sa commande, qui peut poser quelques menus problèmes, tant elle s'avère parfois réfractaire à faire preuve de douceur.
Suspensions/freins
La piste roulante à laquelle le Forester est essentiellement confronté suffira à provoquer des dommages, certes légers mais gênants, aux attaches des triangles des suspensions, ce qui justifiera un examen sérieux des trains roulants. C'est un point à examiner en toute priorité ...