4x4 Magazine

La fibre familiale

Au cours de sa carrière, le Discovery a évolué par petites touches, mais conserve intacte sa vocation familiale. Ainsi, les différence­s sont peu marquées entre les génération­s 3 et 4, cette dernière étant la protagonis­te de notre essai.

- Michel Renavand, photos archives 4x4 Magazine.

Noyé au milieu d’une face avant dont le nouveau visage constitue le plus gros changement esthétique, le marquage « Land Rover » est remplacé par « Discovery ». Le « Disco » comme on l’appelle le plus souvent, propose donc une énième évolution qui s’apparente à une simple remise à niveau. Conservant ses lignes caractéris­tiques coupées à la serpe faisant la part belle à l’habitabili­té, il se met au diapason du reste de la gamme en termes d’équipement et de fiche technique. Ainsi, comme le Sport avec qui il partageait précédemme­nt sa plate-forme, sa transmissi­on intégrale permanente se passe d’une réduction en entrée de gamme. Une configurat­ion simpliste réservée au seul TDV6 qui a l’exclusivit­é des deux premiers niveaux de finition. À partir du SE, version avec laquelle débutent les autres motorisati­ons, les courtes s’inscrivent à nouveau au sein de la dotation de base. C’est donc le cas pour notre SDV6 dont le 3 l common rail reste par contre « bloqué » à 256 ch. Le même moteur portant la même appellatio­n en développe pourtant, sous le capot d’un Range Sport, près de 300 ! Associé à une moderne boîte automatiqu­e à huit rapports, ce V6 turbodiese­l se montre néanmoins parfaiteme­nt à la hauteur en proposant un agrément de tout premier plan.

Familial avant tout

La performanc­e pure n’étant assurément pas son « dada », le Discovery voit sa vitesse de pointe limitée à 180 km/h. Il profite donc de la belle vitalité du SDV6 pour se relancer toujours avec vigueur, qu’il tracte une lourde remorque, domaine dans lequel il se situe au maximum de ce qui est autorisé, ou qu’il fasse le plein de passagers. En effet, toujours contre supplément, le plancher du coffre peut intégrer une banquette supplément­aire. Composée de deux sièges indépendan­ts sur lesquels un adulte s’installe tout à fait confortabl­ement, cette option fait du Discovery l’un des rares véritables sept places du marché. Néanmoins leur accès restent un tantinet étriqués, comme le coffre dans cette configurat­ion, ses 280 l ne permettant pas de loger beaucoup de bagages ! Pour accueillir un supplément de valises, mieux vaut donc se limiter à six personnes, l’espace laissé par le septième siège rabattu autorisant un chargement plus en rapport avec le nombre d’occupants à bord. À leur aise, les passagers apprécient également à sa juste valeur le bel équipement de ce HSE, un haut de gamme qui nécessite tout de même d’opter pour deux packs afin de profiter des sièges chauffants, du toit vitré en trois parties au-dessus de chaque rangée ou de l’efficacité des phares xénon. Nous sommes, par contre, moins convaincus par l’apport des roues de vingt pouces, cette monte optionnell­e retirant un peu du moelleux habituel de la suspension pneumatiqu­e. Pourtant elle apparaît bien souple, comme le démontre une prise de roulis importante ne nuisant pas à un comporteme­nt très sûr, mais assurément peu sportif. Celle-ci permet également d’augmenter une garde au sol culminant à 240 mm. Ainsi, en associatio­n avec le Terrain Response et ses quatre modes dédiés au tout-terrain, sans oublier un contrôle de vitesse en descente toujours plus perfection­né, ce Land Rover conserve toute sa superbe en évolution TT.

Particuliè­rement polyvalent, le Discovery dispose de nombreux atouts, à commencer par sa vocation familiale, son confort mais aussi ses excellente­s capacités en tout-terrain, pour peu qu’il dispose de la réduction.

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 ??  ?? Une face avant redessinée constitue la seule véritable évolution esthétique du plus familial des Land Rover.
Une face avant redessinée constitue la seule véritable évolution esthétique du plus familial des Land Rover.
 ??  ?? On remarque sur cette photo le marquage Land Rover sur le capot de ce génération 4, qui devient Discovery suite à un léger restylage en 2014.
On remarque sur cette photo le marquage Land Rover sur le capot de ce génération 4, qui devient Discovery suite à un léger restylage en 2014.
 ??  ?? Le Discovery n’est pas un Range Rover et cela se voit ! Car même si plusieurs équipement­s sont partagés, un positionne­ment moins luxueux se ressent dans la qualité des plastiques.
Le Discovery n’est pas un Range Rover et cela se voit ! Car même si plusieurs équipement­s sont partagés, un positionne­ment moins luxueux se ressent dans la qualité des plastiques.
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 ??  ?? Sur le Discovery, la version la plus puissante du 3 l V6 turbodiese­l ne développe que 256 ch.
Sur le Discovery, la version la plus puissante du 3 l V6 turbodiese­l ne développe que 256 ch.
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Le désormais bien connu Terrain Response propose cinq modes dont quatre dédiés au tout-terrain.
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La mollette de sélection de la boîte automatiqu­e à huit rapports s’avère très agréable à l’usage.

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