Une sacrée polyvalence
Commercialisée en 1999, la troisième génération du Pajero a poursuivi sa carrière jusqu’en 2018. En presque vingt ans, elle n’a subi que des évolutions mineures et a su conserver son appréciable polyvalence, tout particulièrement en configuration 5 portes châssis long.
Avec le Pajero, on dispose d’un véhicule d’une rare polyvalence. Cependant, sur route, on serait en droit d’espérer un turbodiesel à la sonorité moins envahissante et plus économe, car 12 l/100 km constituent désormais, même pour un tel gabarit, une moyenne trop élevée. De même, la boîte automatique, apparaît d’un autre temps avec ses seulement cinq rapports, alors qu’il n’y a pas si longtemps elle soutenait encore la comparaison grâce à son excellente gestion. Seule sa transmission 4x4 Super Select, qui ne date pourtant pas d’hier, apparaît toujours parfaitement d’actualité. Proposant quatre positions dont un mode intégral permanent, une gamme courte et un blocage central complété d’un homologue sur le train arrière, ce Mitsubishi se montre aussi sécurisant sur l’asphalte qu’efficace en hors-piste. Car, à la différence de beaucoup de ses précédents concurrents, il n’a pas mis de côté ses capacités TT. Bien au contraire, c’est plus que jamais l’un de ses meilleurs atouts.
Egal à lui-même
Le Pajero en configuration 5 portes châssis long peut accueillir jusqu’à sept personnes. Est-ce indispensable ? On peut se poser la question tant cette banquette supplémentaire se révèle inconfortable.A éviter absolument sur les longs parcours, elle ne se conçoit
pas beaucoup plus sur un court trajet, car constituée d’un seul tenant elle apparaît bien fastidieuse à mettre en place et peu pratique à l’usage. En n’autorisant pas de configuration 6 places, le coffre se réduit alors à sa plus simple expression. Limitons-nous donc à cinq occupants maximum pour profiter d’un très grand espace dédié aux bagages, pouvant devenir impressionnant en rabattant la banquette 2/3-1/3 lorsqu’il s’agit de transporter un chargement volumineux. On profite donc d’une belle habitabilité, d’un équipement complet sur le papier mais pas toujours « dernier cri ». Ainsi, la colonne de direction ne s’ajuste pas en profondeur, ce qui apparaît aujourd’hui totalement obsolète. De même, la présentation intérieure ne correspond plus aux standards actuels, la qualité des matériaux utilisés ne permettant pas de profiter d’une présentation digne d’une voiture de luxe. Loin de nous l’idée de laisser sous-entendre que ce Mitsubishi est un désagréable compagnon de route. Au contraire, les voyages à son bord restent très agréables, mais il existe bien plus confortable.
Ils ne sont pas si nombreux les 4x4 comme le Mitsubishi Pajero, à l’aise sur tous les types de parcours routiers comme en évolution tout-terrain, capables d’accueillir jusqu’à sept personnes ou un chargement volumineux et de tracter sans effort jusqu’à 3,5 t.
C’est pourquoi il possède encore de très nombreux adeptes.