Essai : Ford Ranger Super Cab 2.0l EcoBlue 170 ch Limited BVA 10
Modernité contrariée
Pour ce classique restyling intermédiaire, Ford s’est juste attaché à retoucher des lignes d’inspiration très américaines qui font toujours autant mouche et à actualiser un niveau d’équipement ayant, de tout temps, été l’un des points forts de son Ranger. Après un rapide coup d’oeil, la fiche technique ne semble pas non plus marquée par de grosses évolutions, les lames d’un pont arrière rigide encore freiné par des tambours comme la transmission 4x2/4x4 sans différentiel central dotée d’une réduction répondant sans surprise à l’appel. Côté motorisation, si la progression des trois niveaux de puissance semble préservée, marquant un petit gain à chaque fois en comparaison avec la génération précédente, il s’agit pourtant d’un bloc inédit, ce 4 cylindres recevant même une double suralimentation dans sa déclinaison la plus performante. Permettant de rester dans le coup en termes de consommations normalisées et donc d’émissions de CO2, ce 2.0l EcoBlue s’associe à six vitesses manuelles ou à une boîte 10 automatique dont le nombre de rapports laisse véritablement pantois. On se devait donc d’essayer cette dernière au plus vite, en association avec les 170 ch d’une version intermédiaire qui devrait faire le gros des ventes dans sa finition Limited, et bien sûr en cabine approfondie, la nouvelle configuration de carrosserie phare du marché français. Jus