Le SUV compact signé Audi
Avec son gabarit compact, le Q2 semble taillé pour les petites routes de montagne, sans pouvoir affronter réellement la neige.
Pour séduire, le constructeur allemand a bien fait les choses en dotant son petit 4x4 d’un caractère bien à lui. Comme d’habitude, la présentation extérieure, mais surtout la qualité de l’assemblage se montre simplement parfaite. Avec un prix dépassant allègrement les 40 000 €, Même constat pour un habitacle parfaitement agencé et impeccablement assemblé. Le seul petit reproche est que le tableau de bord est vraiment très proche de celui de la berline A3. Si en raison du gabarit de ce modèle, l’habitacle ne s’avère pas des plus vaste. De toute manière, mieux vaux voyager à quatre avec un coffre de 405 litres. Niveau équipement, le Q2 n’a rien à envier aux autres modèles de la gamme Q, surtout dans cette définition haut de gamme. Toutefois, il faut encore passer par la liste des options pour profiter du « Virtual Cockpit », de la planche de bord numérique remplaçant les compteurs analogiques proposés de série, de l’affichage tête haute, de la plate-forme de recharge de téléphone mobile par induction.... On retrouve même de série le Drive
Select, qui offre quatre modes de conduite prédéfinis et un mode personnalisable. Petit bémol, ce dernier ne propose pas de mode off-road. Parfaitement secondé par une boîte de vitesses S tronic réactive qui exploite au mieux les 150 ch du 35 TDI, notre Q2 affiche des performances correctes et un comportement dynamique, efficace et relativement confortable, malgré la sécheresse des suspensions. Le Q2 est donc à la fois agréable sur la route, tout en sachant se montrer plus turbulent à l’occasion, mettant à profit une direction à assistance progressive qui adapte sa démultiplication. Les choses se gâtent quand les conditions de roulage se compliquent. En effet, avec seulement 145 mm de garde au sol, notre Q2 n’est vraiment pas taillé pour évoluer sur autre chose qu’une neige bien tassée. Autrement, il ne faut pas oublier de désactiver l’ESC. Attention, une simple pression sur le bouton ne le supprimera qu’en partie, l’électronique restant en veille au cas ou. Une longue pression permettra de le désactiver complètement, autorisant un patinage bienvenu pour laisser le temps aux roues de trouver un peu de motricité pour se sortir d’un mauvais pas. Lors de cet essai, nous disposions volontairement d’une monte pneumatique de série, et il faut reconnaître que cette dernière a vite atteint ses limites. Suffisante pour se sortir occasionnellement d’un mauvais pas, elle laissera avantageusement la place à des pneumatiques hiver, tout particulièrement en région montagneuse, d’autant plus que le contrôle de vitesse en descente est au abonnés absent.