4x4 Magazine

Une seconde génération plus convaincan­te

Le Q3 deuxième génération a droit à un renouvelle­ment technique en profondeur qui lui permet enfin d’être à la hauteur des attentes des clients de la marque Audi.

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Commercial­isé en 2011, le Q3 nous avait laissé sur notre faim concernant son agrément de conduite : confortabl­e, doté d’un comporteme­nt sans reproche, il se montrait esthétique­ment un peu fade et surtout manquait de ce soupçon de dynamisme que possédaien­t le Q5 ou même le modèle concurrent d’une autre marque du groupe Volkswagen, le Tiguan. Sur le marché français, il s’est vendu à 55 000 exemplaire­s en huit ans de présence. Aujourd’hui, il laisse place à une nouvelle génération. Le nouveau venu évolue donc de manière significat­ive esthétique­ment avec une présentati­on plus flatteuse et surtout beaucoup plus de caractère. Le Q3 s’avère également bien loti concernant ses équipement­s, un domaine où l’ancien Q3 se montrait à la peine. Sous le capot prend place le 35 TDI, cette nouvelle appellatio­n correspond­ant en fait à un 2.0 TDI en configurat­ion 150 ch. En quattro, ce dernier est associé à une classique boîte de vitesses mécanique à six rapports. Pour disposer de la boîte S tronic, il faut se tourner vers le 40 TDI qui, lui, délivre 190 ch. Notre Q3 est en finition S line, qui a droit à de subtiles différence­s esthétique­s et au fameux volant à méplat. Pour le reste, il faut toutefois remettre la main à la poche pour obtenir une dotation équivalent­e au Q3 de cet essai dont les options dépassent les 6 000 euros de supplément. Si certaines d’entre elles se justifient pleinement, comme le toit vitré panoramiqu­e ou le pack d’aides électroniq­ues à la conduite, d’autres paraissent un peu mesquines sur un véhicule dont le prix de base est tout de même de plus de 45 000 euros, à l’image du contrôle de vitesse en descente HDC à 110 euros ou même des sièges avant à réglages électrique­s. Grâce à des dimensions un peu plus importante­s, le Q3 est en mesure d’offrir un habitacle un peu plus vaste et la banquette coulissant­e apporte davantage de flexibilit­é. Sur le plan des performanc­es, le Q3 35 TDI est un bon élève, mais on regrette toutefois un étagement un peu long des rapports de boîte. Néanmoins un bienfait pour la consommati­on, mais pénalisant face au chronomètr­e. Autre petite critique, cette version diesel se montre un peu bruyante. Pour le reste, le comporteme­nt est sans réel défaut, ce véhicule offrant un bon niveau de confort, mais, à l’instar de son prédécesse­ur, il manque toujours d’un soupçon de dynamisme, que même le Select Drive et ses six modes de conduite n’apportent pas. Parmi ces modes figure une position tout-terrain qui trouve rapidement ses limites avec la petite garde au sol de 170 mm.

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Le Q3 se limite à la piste très roulante avec ses 170 mm de garde au sol. Préférez le mettre sur la route même si son dynamisme n’est pas très marqué.
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Des inserts de couleur viennent contredire l’austère tradition allemande habituelle­ment de rigueur.
Avec 150 ch,le TDI affiche une consommati­on très réduite. Des inserts de couleur viennent contredire l’austère tradition allemande habituelle­ment de rigueur.
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