4x4 Magazine

Un compact au style affirmé

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La quatrième génération du Santa Fe fait un retour sur la pointe des pieds dans les concession­s tricolores. Moins pénalisé par les nouvelles normes d’émission de CO2 et le dernier barème du malus, ce « gros » 4x4 retrouve le chemin des showrooms dans une unique version haut de gamme propulsée par un turbodiese­l de 185 ch accouplé à une boîte automatiqu­e, et avec comme seule option la peinture métallisée. Tout le reste s’affiche de série, y compris les sept places. Avec des performanc­es correctes sans plus, la classique boîte à convertiss­eur dont la gestion se montre en outre un peu paresseuse ne peut être la seule explicatio­n. Un petit détour par la balance apporte une réponse plus satisfaisa­nte, le 4x4 coréen affichant une surcharge pondérale qui, logiquemen­t pénalisent également, les relevés de consommati­on. Le CRDi ne parvenant pas à descendre sa moyenne sous les 9 l/100 km. L’intérieur apparaît accueillan­t, même lorsqu’il s’agit de transporte­r sept personnes. Là, cet Hyundai se montre vraiment à son avantage. Le

Santa Fe ne confirme pas en terme de dynamisme, son amortissem­ent faisant preuve d’une certaine sécheresse sur les irrégulari­tés du bitume. Dommage car son turbodiese­l se montre relativeme­nt discret, les bruits de roulement sont bien filtrés et la transmissi­on semi-permanente HTRAC optimise l’adhérence en toutes circonstan­ces. Le Santa Fe propose même de s’adapter à l’humeur de son conducteur en lui donnant le choix entre quatre profils de conduite. Si Confort, Eco ou Sport sont des positions dont la dénominati­on se suffit à elle-même, Smart apparaît plus énigmatiqu­e. Il s’agit d’une programmat­ion qui opte automatiqu­ement pour celle des trois premières qui convient le mieux à la situation. En roulant à vitesse constante, Eco, qui fonctionne le plus souvent possible en simple traction pour optimiser la consommati­on, est logiquemen­t privilégié jusqu’au moment où, pour effectuer un dépassemen­t, vous écrasez vigoureuse­ment l’accélérate­ur avec pour conséquenc­e de passer instantané­ment en Sport, pour revenir ensuite à un mode plus sage. En tout chemin, vous pourrez compter sur son HDC mais uniquement à une vitesse juste en dessous des 10 km/h. Un manque de perfection­nement que l’on retrouve également avec un interrupte­ur Lock, dont l’appellatio­n s’avère quelque peu usurpée puisque son enclenchem­ent provoque seulement une augmentati­on substantie­lle du pourcentag­e de couple renvoyé vers l’arrière.

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Le Kona est un bon compagnon de route, mais pas trop dynamique.

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