Restylage et nouveau moteur
Le GLC a droit à un restylage de mi-carrière, accompagné de l’arrivée de nouvelles motorisations dont ce 300d, un quatre cylindres développant 245 ch.
Précédemment propulsé en diesel par un 2,2 l développant au mieux 204 ch et, pour chapeauter la gamme, un 3 l V6 fort de 258 ch, le GLC fait table rase pour adopter désormais plusieurs variantes d’un inédit 2 l « dernière génération ». Toujours accouplé à la boîte automatique à neuf rapports, il affiche jusqu’à 245 ch sous le capot d’un 300 d dont les chronos sont à même de satisfaire les amateurs de performances. Jugez plutôt : seulement 28,2 s pour abattre un 1000 m départ arrêté comme des reprises vigoureuses n’ont aucun mal à faire oublier un 350 d qui n’était plus dans la course en matière d’émission de CO2, et pour cause, sa forte cylindrée engendrant logiquement des consommations plus élevées. Sur ce point, il faut d’ailleurs saluer la sobriété de ce nouveau bloc, 8,4 l/100 km relevés en moyenne constituant un beau résultat dans ce segment. Pour exploiter au mieux cette mécanique convaincante, la transmission 4Matic se charge d’assurer une motricité maximale alors qu’en termes de liaison au sol, trois configurations sont proposées. La classique suspension « acier » peut ainsi recevoir l’appui d’un amortisseur piloté en option, ou carrément voir ses ressorts passer au pneumatique. Cette dernière possibilité, la plus onéreuse, ouvre cependant de nouveaux horizons au GLC. Sur l’asphalte tout d’abord, où en jouant sur la fermeté en fonction des choix du conducteur au travers du sélecteur de modes de conduite et tout simplement des circonstances, le confort comme l’efficacité sont tour à tour privilégiés. De même, grâce à une hauteur de caisse pouvant s’abaisser de 15 mm, ce Mercedes gagne en stabilité mais également en aérodynamique avec des effets directs sur le dynamisme routier et la consommation. La suspension pneumatique permettant aussi, à l’inverse, de majorer la garde au sol, elle élargit indiscutablement le rayon d’action de ce 4x4 en dehors des sentiers battus. De quoi apprécier à leur juste valeur les modes Offroad et Offroad + dont l’apport en termes de gestion des quatre roues motrices est immédiatement perceptible en franchissement, avec des fuites de couple parfaitement contrôlées. Une maîtrise qui caractérise aussi le fonctionnement irréprochable du contrôle de vitesse en descente. Ce bilan très positif fait amèrement regretter que Mercedes France ait fait le choix de ne pas proposer en option le pack complémentaire permettant, par exemple, de renforcer la protection des soubassements. Justement en termes de dotation, ce restyling inaugure plusieurs innovations au premier rang desquelles on remarque une instrumentation entièrement digitale.