Dans l’air du temps
Toujours plus technologique, le nouveau GLE propose cependant deux configurations de transmission, celle du 300 d apparaissant un peu en retrait.
Face à la concurrence, le GLE commençait à sérieusement marquer le pas. Il était donc grand temps pour la marque à l’étoile et pour son SUV de remettre les pendules à l’heure. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Mercedes n’a pas fait les choses à moitié. D’abord, ce dernier progresse sur le plan esthétique et adopte des lignes plus dynamiques. Son gabarit évolue également avec plus 10 cm en longueur, 1 cm de mieux en largeur et 2 cm de moins en hauteur. Ces dimensions profitent à l’habitacle, qui gagne en volume ce qui permet à nouveau de proposer une troisième rangée de sièges en option. Plusieurs motorisations sont au programme ; face à trois diesel — le 300 d développant 245 ch, le 350 d 272 ch et le 400 d offrant pour sa part 330 ch — un seul bloc essence est proposé : il s’agit du 450 qui délivre 367 ch. À noter que ce dernier reçoit l’assistance d’une hybridation 48 V possédant un mode EQ Boost offrant ponctuellement 22 ch supplémentaire. Pour ce premier essai nous disposons du petit 2 L 4 cylindres Common Rail qui s’associe, comme le reste de la gamme, uniquement à une automatique à 9 rapports. Mécaniquement, c’est le seul point commun avec le reste de la famille, puisque les 6 cylindres ne reçoivent pas la même transmission : le 300 d reste un classique 4x4 intégral, alors que les autres modèles ont droit à un plus sophistiqué schéma Torque on Demand, doté en option d’une gamme courte, dont la particularité est de se charger de répartir le couple à partir d’un train arrière en recevant 100 % en temps normal. Avec un poids dépassant largement les 2 t, on pourrait craindre que le 300 d soit à la peine. Bien secondé par une boîte extrêmement réactive, il s’en tire plutôt bien et assure un bel agrément de conduite, même si dans certaines situations la puissance apparaît un peu juste. Si dans cette version il est incontestablement plus à l’aise sur la route, il possède quelques artifices l’autorisant à s’éloigner de l’asphalte : un mode Off-Road, un contrôleur de vitesse en descente et, surtout, une suspension pneumatique offrant une garde au sol suffisante pour aborder certains franchissements. En termes de dotation, le GLE prouve son appartenance au haut de gamme. Passons sur les équipements aujourd’hui standards à ce niveau de tarif pour nous intéresser au MBUX, un véritable assistant électronique qui permet de gérer très simplement la radio, le système de navigation, l’air conditionné ou le téléphone. Cela se fait avec la voix, mais aussi grâce à la reconnaissance gestuelle. Si cette débauche de technologie peut paraître intimidante, elle l’est seulement dans un premier temps.
Au terme de ce premier contact, le GLE se montre particulièrement séduisant.
Agréable à conduire et à vivre, très habitable et doté d’un grand coffre, capable d’embarquer jusqu’à sept passagers, il a vraiment tout pour plaire. Seul bémol, cette version 300 d n’a pas accès à toute la technologie déployée par Mercedes, réservée aux motorisations supérieures. Toutes ces qualités ont un prix, et forcément ce Mercedes n’est pas à la portée de toutes les bourses.