Le mythe toujours d’attaque
On ne se lasse pas de regoûter aux charmes d’un G devenu indénodable, d’autant que Mercedes fait tout pour qu’il reste dans le coup.
Rien ne semble pouvoir mettre fin à la carrière d’un G en passe de devenir éternel. Ses lignes inchangées qui conservent encore un vitrage totalement plat, apparaissent bien décalées. Sous ce visage d’un autre temps se cache néanmoins une mécanique toujours plus moderne. Un V8 suralimenté de 422 ch, une boîte 9 automatique comme un amortissement adaptatif répondent à l’appel. Les performances s’avèrent impressionnantes, les suspensions revues avec l’apparition de roues avant indépendantes n’étant vraiment pas de trop. Evidemment, ce Mercedes ne se montre pas d’une rigueur absolue sur l’asphalte, mais il n’apparaît plus dépassé par les événement à la moindre pression sur l’accélérateur. Son comportement a bien progressé, des mouvements de caisse mieux contrôlés améliorant les sensations mais aussi la sécurité, comme le prouvent également des distances de freinage en très net progrès. Par contre, ce qui ne peut pas changer, c’est un habitacle tout en hauteur n’apparaissant pas très généreux,en largeur aux coudes pour un tel gabarit. Une conception « à l’ancienne » que l’on retrouve avec une porte de coffre si étroite qu’elle limite drastiquement les possibilités de chargement. D’ailleurs, en étant désormais cloisonné sur toute sa longueur de parois latérales verticales au niveau des passages de roues, le coffre perd aussi un peu de contenance. Mais peu importe, ce G 500 n’ayant vraiment plus rien à voir avec un utilitaire. En effet, son aménagement intérieur se veut à la fois exclusif et high-tech. Recouvert d’une sellerie cuir magnifique, les sièges se chargent de compenser au mieux, une suspension qui manque indiscutablement de moelleux. Les passagers arrière profitent enfin d’une banquette confortable dont le dossier se règle même en inclinaison. Une révolution pour ce Mercedes, qui n’avait pas bougé sur ce point depuis des décennies.Tout le contraire d’une dotation qui ne cesse de se moderniser année après année. C’est au tour de la planche de bord de connaître le changement le plus spectaculaire en passant au tout digital. L’association des deux larges écrans HD, l’un avec l’instrumentation, l’autre pour l’installation multimédia, fait véritablement son petit effet. Pour sa part, toujours d’origine, l’impressionnant arsenal dédié au tout-terrain reste heureusement fidèle au poste. En complément de l’indispensable gamme courte, le G demeure l’un des très rares 4x4 de série à disposer de trois blocages de ponts. De quoi assurer une motricité optimale en toutes circonstances.