Toujours diesel, mais plus vert
Pour répondre aux attentes des marchés de première importance au niveau mondial que sont l’Amérique du Nord ou la Chine, le Vieux Continent ne constituant assurément pas une priorité, le gabarit du nouveau XC90 prend un sérieux embonpoint sans pour autant affoler l’aiguille de la balance. C’est bien évidemment l’habitacle qui en profite, l’ensemble des passagers, même lorsqu’ils sont sept, et les bagages pouvant compter sur une bonne dose d’espace supplémentaire. Confortablement installé à bord, on constate également le bon en avant effectué en termes d’équipement et de présentation, a fortiori dans les finitions supérieures. Couvert de cuir auquel se mêlent des inserts en bois précieux, ce luxueux intérieur se caractérise également par son écran central 9’’ rappelant furieusement les tablettes dont on ne peut plus se passer et réunissant la plupart des fonctionnalités. Un peu déroutant au premier abord, cette configuration devient, avec l’habitude, plus intuitive. Ce dispositif permet également d’épurer le style de la planche de bord tout en offrant, par exemple, une cartographie de navigation à la taille imposante. Dans ce bel écrin, Volvo n’a pas oublié de faire honneur à son statut de constructeur le plus sûr au monde en accumulant les aides à la conduite et, évidemment, en innovant sur le sujet. Ainsi, l’action du City Safety s’étend aujourd’hui à la détection des véhicules aux intersections. Equipés de la suspension pneumatique, nos XC90 proposaient plusieurs modes de conduite.
Priorité au confort
Si l’apport en termes de réactivité apparaît des plus limités, l’amortissement fait montre d’un excellent moelleux en toutes circonstances. De même, cette option permet de modifie la hauteur de caisse pour culminer à près de 280 mm en configuration off-road. Cela ne fait évidemment pas de ce Volvo un véritable tout-terrain, d’autant que la gestion des ses quatre roues motrices, surtout en hybride, n’apparaît pas vraiment optimum sur les surfaces glissantes. Heureusement, grâce à son contrôle de vitesse en descente, certaines difficultés s’abordent avec un supplément de sérénité. Fort de 235 ch, le B5 réalise des chronos tout à fait honorables mais manque néanmoins un peu de noblesse. Il dispose depuis cette année d’un système de micro-hybridation. Pas assez silencieux pour se faire oublier, il offre en effet la sonorité très banale d’un 4 cylindres. Quant aux plus de 400 ch annoncés par un T8 associant un bloc essence doté d’une double suralimentation et un moteur électrique, si la performance est au rendez-vous, les trains roulants apparaissent rapidement dépassés par les événements !