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Culotte de peau très sexy et chaussettes à cotes, c’est ainsi que Gert Voorjans – l’homme qui a signé de nombreuses boutiques du styliste Dries Van Noten – nous fait ce jour-là découvrir l’une de ses dernières réalisations, la réhabilitation totale d’un château du xiiie siècle. Le lieu en question étant une de ces demeures que l’on peut voir en Bavière, s’agissait-il là d’un clin d’oeil couleur locale de la part du décorateur ? C’est oublier son excentricité, son goût pour les mariages de styles et les mix insolents, dans son habillement comme dans l’exercice de son métier. La preuve : ladite culotte bavaroise était complétée par une chemise à rayures cravatée et un gilet cintré en prince-de-galles. Smart. Et le château, après son intervention, ne relève surtout pas d’une scrupuleuse reconstitution. Rien de muséal dans l’approche de l’inventif Anversois, rien de médiéval pur jus, si ce n’est ce qui existait déjà.
Intertexte, intertexte
« Oh ! Alice in Wonderland ! », s’exclama-t-il, il l’avoue, quand il vit pour la première fois la demeure – remparts, créneaux, tours et tourelles, meurtrières, mâchicoulis… –, impressionnante, surgie d’un conte et parfaitement conservée. En ce qui concerne l’extérieur. L’intérieur, première étape, fit tout sauter pour retrouver les volumes d’origine. Retour à la case départ donc : « J’ai conservé l’agencement des pièces, toutes les proportions. Les maisons sont logiques, ce sont les gens qui les déforment au fil des interventions. »
Et cela ne semble pas fini. « Ça ne fait que quelques mois qu’ils y sont installés » , confirme Gert Voorjans, qui semble s’attendre à ce qu’on là une oeuvre contemchemise à rayures cravatée et un gilet cintré en prince-de-galles. Smart. Et le château, après son intervention, ne relève surtout pas d’une scrupuleuse reconstitution. Rien de muséal dans l’approche de l’inventif Anversois, rien de médiéval pur jus, si ce n’est ce qui existait déjà. « Des projets de cette envergure, c’est comme un puzzle, il peut toujours y avoir une pièce à ajouter, une retouche… Comme dans une peinture à l’huile. »