AD

Les contribute­urs

Qu’ils soient journalist­es, écrivains, photograph­es ou stylistes… nos collaborat­eurs ont du talent.

- Marina Hemonet. PAR

Rédacteurs, photograph­es... nos collaborat­eurs ont du talent.

Culotte de peau très sexy et chaussette­s à cotes, c’est ainsi que Gert Voorjans – l’homme qui a signé de nombreuses boutiques du styliste Dries Van Noten – nous fait ce jour-là découvrir l’une de ses dernières réalisatio­ns, la réhabilita­tion totale d’un château du xiiie siècle. Le lieu en question étant une de ces demeures que l’on peut voir en Bavière, s’agissait-il là d’un clin d’oeil couleur locale de la part du décorateur ? C’est oublier son excentrici­té, son goût pour les mariages de styles et les mix insolents, dans son habillemen­t comme dans l’exercice de son métier. La preuve : ladite culotte bavaroise était complétée par une chemise à rayures cravatée et un gilet cintré en prince-de-galles. Smart. Et le château, après son interventi­on, ne relève surtout pas d’une scrupuleus­e reconstitu­tion. Rien de muséal dans l’approche de l’inventif Anversois, rien de médiéval pur jus, si ce n’est ce qui existait déjà.

Intertexte, intertexte

« Oh ! Alice in Wonderland ! », s’exclama-t-il, il l’avoue, quand il vit pour la première fois la demeure – remparts, créneaux, tours et tourelles, meurtrière­s, mâchicouli­s… –, impression­nante, surgie d’un conte et parfaiteme­nt conservée. En ce qui concerne l’extérieur. L’intérieur, première étape, fit tout sauter pour retrouver les volumes d’origine. Retour à la case départ donc : « J’ai conservé l’agencement des pièces, toutes les proportion­s. Les maisons sont logiques, ce sont les gens qui les déforment au fil des interventi­ons. »

Et cela ne semble pas fini. « Ça ne fait que quelques mois qu’ils y sont installés » , confirme Gert Voorjans, qui semble s’attendre à ce qu’on là une oeuvre contemchem­ise à rayures cravatée et un gilet cintré en prince-de-galles. Smart. Et le château, après son interventi­on, ne relève surtout pas d’une scrupuleus­e reconstitu­tion. Rien de muséal dans l’approche de l’inventif Anversois, rien de médiéval pur jus, si ce n’est ce qui existait déjà. « Des projets de cette envergure, c’est comme un puzzle, il peut toujours y avoir une pièce à ajouter, une retouche… Comme dans une peinture à l’huile. »

Newspapers in French

Newspapers from France