Les étudiants du DSAA Image de l’École Duperré Paris
C’était un vrai désir de la part de la rédaction d’AD de travailler avec une école. Et le choix d’une collaboration éditoriale avec l’École Duperré Paris, reconnue pour sa formation aux métiers de la mode et notamment du textile, s’est imposé assez naturellement pour ce sujet inspiration autour du tissu d’ameublement. Il est le résultat de la participation collect ive des douze étudiants de la classe de 3e année Mode, Majeure image média éditorial (en photo) : Maelys Chavant, Wilhelmina Lou, Pierre Petit, Flore Lorente, Alexis Gargaloni, Nicolas Jacoutot, Anna-Nour Jebnoun, Philippe Rodr ig ues , Clément Étienne, Jimmy Thiphavong, Enzo Martin et Ysana Collet Watanabe, encadrés par leurs professeurs Céline Mallet et Mathieu Buard, en collaboration avec Bildung, agence de conseil et valorisation de la création indépendante, ainsi que par notre styliste Aurore Lameyre. Si l’un des projets a été sélectionné, parmi les cinq proposés, pour figurer dans nos pages, tous les étudiants ont participé, selon leurs compétences ( photographie, animation 3D, réalité augmentée…), à chaque étape du shooting et de la post product ion. Les autres projets sont par ailleurs visibles sur le site du magazine et les réseaux sociaux. L’intérêt de ce sujet était surtout d’apporter des visions très différentes autour du tissu d’éditeur. Il fallait trouver un lieu ouvert, donnant l’impression d’une grande maison qui aurait été abandonnée à un certain moment de son histoire, et dont les meubles habillés de tissus n’en auraient gardé que les formes fantômes. L’hôtel de Bourrienne, hôtel particulier du XVIIIe siècle situé au coeur du Xe arrondissement, se prêtait bien à l’exercice, pour sa dimension historique et ses décors de palais suranné. « Il y règne un éclect isme joyeux, une profusion de st yles et de genres. Les meubles fantômes recouverts de tissus semblent presque léviter, s’animer. Ce sont les bons génies domestiques du lieu », précise Mathieu Buard. Une mise en scène audacieuse née d’une belle rencontre avec l’imaginaire bluffant de ces étudiants.