Du 18 septembre au 10 octobre À partir du 15 septembre
Les années 1980 de Philippe Starck
Le designer venait alors à peine d’ouvrir son agence, il aménageait les appartements privés de l’Élysée et le Café Costes. Sachez-le, les créations de ses débuts sont déjà des pièces de collection. À preuve, la galerie Jousse qui, jusque-là, s’intéressait au design de l’après-guerre, propose les premiers meubles et luminaires de notre st ar nationale, modèles d’édition ou prototypes. ( En photo, chaise Tessa nature, 1989.)
Jousse entreprise, 18, rue de Seine, 75006 Paris. jousse- entreprise.com
La fascination des ruines
Belle coïncidence, deux photographes, inspirés par les monuments en ruines, sont mis à l’honneur au même moment à Paris. François Halard, fidèle d’AD, est invité à la galerie Chenel, spécialiste d’archéologie. Ses clichés, notamment ses Polaroïds (en photo, Baalbek, 2019), y dialoguent avec des fragments et sculptures d’époque romaine. Subtile inst allation. Pendant ce temps, Josef Koudelka, Français d’origine tchèque, déploie sa série des Ruines à la Bibliothèque Nationale. Un travail personnel que l’artiste échelonna sur trente ans et pour lequel il parcourut vingt pays du pourtour méditerranéen. Sur les deux cents sites antiques qu’il sillonna, le photographe revint sans cesse afin d’enregistrer les destruct ions du temps et des hommes et la nature reprenant ses droits. La plupart des 110 tirages qui sont dévoilés n’ont jamais été montrés. Leur format panoramique et l’utilisation du noir et blanc ajoutent à la beauté chaotique des lieux.
Le Temps des ruines, François Halard & Galerie Chenel, 3, quai Voltaire, 75007 Paris, du 25 septembre au 21 novembre. galeriechenel.com
Josef Koudelka, Ruines, BnF/François Mitterrand, quai François- Mauriac, 75013 Paris, du 15 septembre au 16 décembre. bnf.fr