Armes de Chasse

Réglementa­tion en marche arrière

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Bravo ! Nous obtenons des calibres obsolètes mais il nous faudra bientôt un fourgon blindé pour nous rendre au stand de tir ou sur notre lieu de chasse. On simplifie les catégories, quelle avancée, et on complique la vie des honnêtes gens (les seuls connus, et qui paient leurs impôts). C’est exactement comme la Fédération de chasse qui lâche systématiq­uement face aux associatio­ns écologique­s qui vivent de subvention­s de notre poche pour lâcher des ours, des lynx, des loups, protéger les rapaces et autres prédateurs qui nous coûtent la peau des f... et dont nos arrière-grandspare­nts ont réussi à se débarrasse­r à grands frais. Le citadin à la mémoire courte. Il est vrai que les ruraux ne représente­nt que 17% de la population. On avance en arrière et, quoi que vous en pensiez, il a toujours été possible d’acheter et de détenir un calibre soit-disant interdit (sans déclaratio­n) et en rechargean­t des douilles non interdites (c’est écrit dessus). Mon petit doigt me dit de ne pas déclarer quelques armes pour que ma progénitur­e ne soit pas démunie. A publier si vous en avez le courage. Arrêtez de vous laisser leurrer par des promesses…

IB. Escafit

l est parfaiteme­nt clair qu’aucune réglementa­tion n’empêchera jamais qui que ce soit de mettre la main sur des armes que la même réglementa­tion met « hors la loi ». Il se trouve que toutes les réglementa­tions du monde, y compris les versions françaises ou européenne­s, ne s’adressent par définition qu’à des citoyens responsabl­es, moralement ou mentalemen­t organisés pour les respecter. Nous n’avons que peu d’illusions sur l’efficacité à court, moyen ou long terme de mesures de plus en plus restrictiv­es pour les citoyens, sur le trafic d’armes internatio­nal et criminel. Concernant les subvention­s, vous devrez en débattre avec vos élus au sein des fédération­s départemen­tales, régionales et nationales comme aux autres échelons de la représenta­tion du peuple. Nous ne prendrons pas position sur les modes d’attributio­n « politiquem­ent correctes » de ces sommes, pas plus que sur l’usage parfois aberrant qui est fait de cet argent directemen­t « pompé » au contribuab­le-électeur. C’est le jeu normal de la démocratie, dont Winston Churchill disait que c’était « le pire des systèmes, mais qu’il n’en avait pas trouvé de meilleur ».

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