3 « grands » à l’essai
Les couteaux de campement à l’épreuve du chasseur
Les grands couteaux, dits de campement, recueillent de plus en plus de suffrages auprès des amateurs de loisirs de plein air : campeurs, coureurs de bois et bien sûr chasseurs. Nous en avons testé et comparé trois.
La plupart des grandes marques coutelières proposent un ou plusieurs grands couteaux dans leur gamme et certains fabricants généralistes se sont même spécialisés dans ces longues lames, autrefois dévolues à une infime poignée de couteliers. Nous avons sélectionné trois modèles pour cette présentation : deux issus de l’industrie coutelière, le Matagi de Condor et le Camp 10 de Kershaw, et un troi- sième réalisé par un jeune artisan de Thiers, Geoffroy Gautier. Tous trois coupent fort bien à la sortie de leur emballage. Tous trois rasent les poils de l’avant-bras sans rechigner et s’en sortent à merveille dans du bois vert. Les choses se compliquent dans du bois sec : du hêtre, en l’occurrence. Au campement, ils se révèleront indispensables pour couper le petit bois et nettoyer les abords et fort utiles pour préparer la venaison, voire pour la préparation du repas. Et ils sont enfin d’inégalables compagnons pour nettoyer les affûts. C’est le couteau artisanal qui m’a le plus séduit. Cela dit, en termes de compromis entre efficacité et prix, le Kershaw Camp 10 arrive en tête, malgré un étui peu convaincant. Et pour la randonnée, le Condor représente une excellente solution, alliant polyvalence, et poids et prix contenus.