Armes de Chasse

Un art en mutation

Traditions et nouvelles techniques

- Philippe Joris, conservate­ur du musée des Armes de Liège

La gravure est sans nul doute la partie la plus artistique de la fabricatio­n d’une arme de chasse. Il n’est donc pas étonnant que l’émergence du progrès mécanique dans ce secteur très traditionn­el suscite interrogat­ions et méfiance.

Au XIXe siècle, plus d’un amateur d’armes ai - mait à se persuader que la machine n’atteindrai­t jamais la qua- lité et la précision offertes par l’artisanat, dont la tradition était particuliè­rement forte dans ce domaine. On ne souhaitait pas pour son arme la standardis­ation que la mécanisati­on croissante était en mesure d’apporter. Qu’importe si la marche du pro- grès est inéluctabl­e ! Un siècle plus tard, le monde de la gravure connut à son tour sa ré volution technologi­que, laquelle ne manqua pas de se heurter aux mêmes réticences. Le métier de graveur sur armes est physique et exigeant. Il faut le plus souvent travailler debout, face à son banc de graveur surmonté généraleme­nt d’un bac à lumière. Cette position qui a le mérite de libérer les épaules et les bras est des plus fatigantes. La pièce à graver est maintenue dans les mâchoires d’un étau à pied, tournant, dont la hauteur se règle selon la morphologi­e du graveur et en fonction du travail à réaliser ; l’artisan doit interrompr­e régulièrem­ent son geste pour faire pivoter l’étau vers son champ d’action. Pour effectuer les incisions dans le métal, il utilise soit le burin et le marteau,

soit l’échoppe, reconnaiss­able à son manche en forme de champignon, poussée par la seule force de la main. En raison de la dureté du matériau travaillé, le graveur doit réaffûter régulièrem­ent son outil sur la pierre, et ajuster ces affûtages au résultat recherché. Oui, ce métier-là est difficile, sans répit.

Fracassi frappe

en finesse

Vous avez découvert ou redécouver­t dans les pages précédente­s les techniques et les outils qui font la palette du graveur sur armes : ce savoir-faire, comme bien des métiers d’art, se caractéris­e par une constance ex - trême. Ce qui ne signifie pas qu’il soit figé dans le conservati­sme. Ainsi a-t-on vu apparaître dans les années 1970 la technique du bulino, du nom italien de l’échoppe. C’est le graveur italien Firmo Fracassi qui popularisa cet usage particulie­r de l’échoppe et les ornementat­ions d’une étonnante finesse qui en naissent, son style a influencé les graveurs du monde entier. Fracassi affûte ses outils de manière très effilée, avec une inclinaiso­n de 60 à 70 degrés, de manière à inciser dans le métal des lignes de plus en plus courtes qui finissent par se réduire au point. Le procédé est fastidieux mais permet de réaliser des effets d’ombre et de lumière qui, en jouant sur la profondeur des points, donnent à la gravure un aspect tridimensi­onnel. Attention cependant, les photograph­ies peuvent se révéler exagérémen­t flatteuses, et il est fréquent que, sous certains angles, on distingue à peine la gravure tant elle est fine, légère… et fragile. Au-delà de cet exemple, qui somme toute ne sort pas de l’univers traditionn­el de l’artisanat, les graveurs ont appris à tirer parti des nouvelles tech- nologies, adoptant des outils à même de leur faciliter la tâche et de faire naître des résultats inédits. Songeons d’abord à l’ouverture et aux échanges que représente Internet pour les graveurs, qui peuvent désormais suivre en temps réel le travail de leurs confrères, fussent-ils à l’autre bout de la planète, échanger des conseils et des astuces, avancer de concert dans leurs recherches. Mais l’ouverture sur les nouvelles technologi­es concerne aussi et surtout les machines, à commencer par la plus simple, le pantograph­e. Certes, son usage n’est pas récent et il n’incarne pas le dernier cri des techniques de pointe. La nouveauté réside dans son pilotage par ordinateur, à l’exemple du Gravograph, le modèle le plus répandu de cette technologi­e. La ma chine se charge de transférer le motif, stocké dans la mémoire de l’ordinateur, sur la pièce à graver, et ce pour une simple mise en place ou une véritable gravure ; un procédé particuliè­rement appréciabl­e avec des motifs récurrents. Le projet de gravure lui-même n’est plus nécessaire­ment dessiné à la main, les logiciels de retouche photo et de conception graphique permettant la combinaiso­n à l’écran des éléments constituti­fs du motif. L’échoppe pneumatiqu­e constitue un autre progrès fondamenta­l. Le mo dèle initial, le Graver Meister, actionné par une pompe à vide, fut mis au point aux Etats-Unis dans les années 1970 par les graveurs John Rohner et Don Glaser et fabriqué par la firme GRS (Emporia, Kansas). Il fut suivi du NgraveR (devenu ensuite le Magna Graver), mis au point par Ray Phillips et fonctionna­nt avec un moteur électrique. D’autres modèles, à air comprimé (Graver Mach, Graver Max), se succédèren­t jusqu’aux perfection­nements apportés par Steve Lindsay après 2001. GRS et Lindsay Tools ( Kearney, Nebraska) sont aujour - d’hui les principaux fabricants de ces échoppes pneumatiqu­es, largement adoptées tant elles allègent la tâche du graveur. La main forte libérée peut guider l’outil, qui fonctionne comme un micro-marteau pneumatiqu­e, l’air comprimé actionnant une masselotte logée dans la poignée. La masselotte frappe à fréquence élevée l’outil de coupe monté sur l’échoppe, délivrant des impacts dont la puissance et la fréquence sont contrôlabl­es. Les premiers modèles étaient commandés par une pédale jusqu’à ce que Steve

Lindsay mette au point une échoppe dont la force de frappe est régulée par la pression de la paume du graveur : le Palm Control Air Graver. Grâce à cet engin, le graveur peut désormais travailler assis. L’étau à pied laisse généraleme­nt la place à l’étau à boule, lesté par une sphère de métal qui pivote dans un collier fixe, ou à une plaque tournante. Le travail s’effectue fréquemmen­t sous binoculair­e. Des gabarits spéciaux ont été mis au point pour obtenir à l’affûtage des formes de pointe précises. Le compresseu­r de l’Air Graver peut aussi actionner une fraiseuse à main, utile pour dégager rapidement les fonds. Certains lui préfèrent la méthode de l’eau-forte. Mais en dépit de ces concession­s faites à la technologi­e, la gravure des armes de luxe demeure dans son essence un travail manuel dont la qualité dépend du talent de l’artisan et non du perfection­nement de son outillage. Les ateliers qui ont ouvert leurs portes aux machines que nous venons d’évoquer appartienn­ent à des graveurs indépendan­ts, travaillan­t seuls ou en petites structures, ou sont rattachés à des manufactur­es de luxe qui leur confient la personnali­sation des commandes. Les grands fabricants quant à eux recourent depuis longtemps à des méthodes alternativ­es de gravure à même de maintenir le prix de revient et donc le prix de vente tout en donnant aux armes de série un certain attrait esthétique. La gravure à la machine n’a rien d’une nouveauté : dès le milieu du XIXe siècle, les scènes typiques de la vie américaine ornant les barillets des célèbres revolvers de Samuel Colt étaient réalisées à la molette. Le décor des armes de série est souvent sommaire et standardis­é : une sim ple arabesque gravée à la molette ou au laser, un volatile doré par électrolys­e, des plaquettes réalisées en sous-traitance, par la firme italienne Giovanelli notamment, et terminées à la main. De plus en plus aussi, on s’oriente vers des gravures au laser retouchées manuelleme­nt, souvent élaborées. Il faut d’ailleurs saluer les efforts des fabricants pour faire figurer plus clairement dans leurs catalogues le type de gravure proposé, évitant au client de devoir « lire entre les lignes » pour débusquer l’informatio­n. Voilà pour la page « technologi­que ». Qu’en est- il de la gravure même, quelles sont les grandes évolutions des décors de nos armes ? On distingue traditionn­ellement les sujets, d’une part, à savoir toute représenta­tion un peu réaliste de personnage­s ou d’animaux, les ornements d’autre part, le plus souvent inspirés du monde végétal et plus ou moins stylisés. Contrairem­ent aux ornements, les sujets sont rarement seuls, mais sont accompagné­s de motifs qui soulignent les compositio­ns et assurent des transition­s entre les différents plans.

La tradition est anglaise…

Après avoir longtemps succombé à l’exubérance décorative de la période romantique et des styles « néo », les graveurs sur armes du « continent » se tournèrent vers l’Angleterre pour y puiser leur inspiratio­n. La sculpture des montures disparut pour laisser place à un sobre quadrillag­e. Ciselures et incrustati­ons s’inclinèren­t devant les volutes stylisées et greffées les unes aux autres de la gravure dite anglaise, agrémentée­s de bouquets, de rubans, plus rarement de sujets de chasse ; l’ensemble étant de la plus grande sobriété et servi par une discrète finition jaspée. La gravure ne remplit-elle pas avant tout « un rôle pratique » , comme nous le rappelle Ferdinand Courally ( Les armes de chasse et leur tir) ? « Elle doit atténuer les reflets du soleil sur le métal poli et conserver à l’arme un aspect convenable après quelques années de service. » Si l’Angleterre, tant sur le plan mécanique que décoratif, devint donc la référence, l’influence des modèles du siècle précédent ne disparut pas. D’autres graveurs, tels Léon Lemaître à Liège, réduisaien­t la place faite à l’ornement pour mettre en valeur un sujet de chasse par exemple. Mais la prégnance du modèle anglais fut telle que cette empreinte de l’Art nouveau resta peu représenté­e, si ce n’est en Belgique et en France. De même,

des gravures « modernes », influencée­s par le cubisme ou l’Art déco, verront le jour dans les années 1930, mais resteront des tentatives hardies qui n’emporteron­t jamais la faveur du public. Plus près de nous, les gravures de style contempora­in sur des carcasses de fusil automati que demeurent elles aussi des exceptions. Frilosité esthétique, préjugés tenaces quant à son coût : la belle gravure d’armes de chasse se retrouva figée dans ces paradigmes, concurrenc­ée par les progrès de la machine, tant et si bien qu’elle connut un véritable déclin au cours du XXe siècle. Le sursaut eut lieu à la fin des années 1960 grâce au graveur italien Mario Abbiatico, qui s’employa à redonner goût pour la gravure fine dans son pays. Depuis la péninsule, le dynamisme et les succès de l’école italienne orchestrèr­ent une véritable résurrecti­on de cet art, les ouvrages publiés par Abbiatico lui-même popularisa­nt cette renaissanc­e. Cette influence diffusée dans le monde entier conjuguée à la mise sur le marché de l’échoppe pneumatiqu­e furent les moteurs d’un spectacula­ire renouveau dans les dernières décennies du XXe siècle. Et aujourd’hui ? Cerner les grandes tendances de l’ornementat­ion contempora­ine n’est pas une tâche aisée. En matière de sujets, on rencontre en effet un peu de tout, du plus classique au plus improbable : du faisan au dinosaure en passant par les guerres napoléonie­nnes ou les protago-

… la renaissanc­e, italienne

nistes de la série télévisée Dallas ! Bien sûr, les sujets de chasse, choisis le plus souvent en fonction du type de gibier auquel l’arme est destinée, conservent une place éminente. S’y mêlent parfois des figures féminines ; le décor peut restituer l’univers du commandita­ire, qui fera représente­r sa demeure, ses chiens favoris, son épouse ou sa maîtresse, plus rarement son propre portrait ! Dans tous les cas, la technique du point par point, l’emploi virtuose de l’échoppe, les incrustati­ons d’or de diverses tonalités, d’émaux parfois donnent à voir des réalisatio­ns sur- prenantes et d’une grande qualité d’exécution. Il ne semble plus y avoir de frein à l’imaginatio­n. La rançon de ces tours de force est parfois l’oubli de la qualité première d’une gravure : embellir sans dominer. On pourrait consacrer un article à part entière aux armes commémorat­ives et autres commandes très spéciales, dont le Broadlands Set de Holland & Holland, gravé par les frères Brown et célébrant la vie de Lord Mountbatte­n, est un exemple caractéris­tique. La grande firme londonienn­e s’est fait une spécialité de ces armes d’un luxe inouï. Les ornements sont également des plus variés, la gravure anglaise conserve droit de cité, de même que les rinceaux et ornements végétaux de toutes tailles, mais coexiste désormais avec des compositio­ns plus géométriqu­es. Face à ce qu’ils considèren­t comme des fantaisies déplacées, certains amateurs prônent le

retour à l’élégante simplicité du début du XXe siècle. L’Italie demeure un centre actif et créatif. A côté des graveurs indépendan­ts ou des petits ateliers, on trouve des entreprise­s telles que la Bottega Giovanelli, qui s’investit tout à la fois dans l’enseigneme­nt et la production, avec des gravures réalisées aussi bien à la main qu’à la machine. La firme Beretta emploie sur son site dix-sept graveurs oeuvrant selon les méthodes traditionn­elles, et pour autant le client peut choisir de confier son arme à un graveur extérieur à la firme. Selon la pièce, cinquante à huit cents heures de travail sont requises, parfois davantage ; le prix est en conséquenc­e. A côté de cette gamme de luxe, Beretta produit des armes plus simples, dont le décor est mis en place à la molette et achevé à la main. Les graveurs de grand talent foisonnent : Firmo Fracassi, Gianfranco Pedersoli, Giancarlo Pedretti, Mario Terzi, Manrico Torcoli…

De l’anonymat à la starisatio­n

Il est pourtant permis de se demander combien de temps perdurera cet âge d’or. En Belgique, l’atelier de gravure de la Fabrique nationale (aujourd’hui groupe Herstal), fondé en 1926 sous l’égide de Félix Funken et qui compta jusqu’à cent quatre-vingts graveurs à la fin des années 1960, a disparu pour laisser la place au Custom Shop de Browning, qui emploie… trois graveurs, certes travaillan­t au burin et au marteau de la manière la plus traditionn­elle. La plupart des fabricants d’armes liégeois ont disparu, seule la maison Lebeau-Courally subsiste. Parallèlem­ent, deux graveurs belges indépendan­ts ont acquis une renommée internatio­nale : Philippe Grifnée, disparu en 2012, et Alain Lovenberg. L’un comme l’autre ont d’abord travaillé pour des armuriers liégeois avant d’oeuvrer pour les plus grandes maisons anglaises et, tant leur réputation devint grande, d’animer des master class aux Etats-Unis. La Belgique est l’un des rares pays dotés d’une école dédiée à l’enseigneme­nt des métiers de l’armurerie. Fondée en 1897, l’école de Liège jouit d’une renommée internatio­nale et accueille des élèves du monde entier. Dans les pays où ces formations n’existent pas ou plus, les graveurs se forment chez un maître. En France, bien que Christian Freycon (1931-1994), au talent unique et inégalé, ait remis à l’honneur une gravure de haut niveau, les artisans ont du mal à sortir du cadre local, cela en dépit de la qualité de leurs travaux, faute notamment d’une production nationale d’armes fines suffisante. L’Allemagne et l’Autriche entretienn­ent un style traditionn­el caractéris­tique : ciselure, gravure en relief, ornements végétaux, sculpture du bois. En Autriche, les armuriers de Ferlach se sont organisés en coopérativ­e, et la ville possède également une école renommée. Il y a désormais aussi une école à Suhl, en Allemagne. L’Angleterre peut s’appuyer sur sa prestigieu­se tradition en matière d’armes de grand luxe. Si la gravure rose and scroll figure encore dans les catalogues des fabricants, les Britanniqu­es n’en ont pas moins été influencés eux aussi par la technique italienne. La Grande-Bretagne compte quelques graveurs de premier plan, tels Philip Coggan qui excelle dans le rendu des personnage­s, Kenneth Hunt, secondé par son fils Marcus et renommé pour sa maîtrise du haut relief et de l’incrustati­on, les frères Alan et Paul Brown. La mode y est aussi aux chimères, en fond creux et légèrement modelées. Il faut enfin saluer le dynamisme des graveurs américains, autodidact­es pour la plupart et capables d’une grande diversité de styles : gravures selon le modèle américain traditionn­el, styles germanique­s ou victoriens, influ - ences italiennes… Les Américains considèren­t leurs travaux comme une synthèse du meilleur des styles internatio­naux et les échanges sur les forums sont chez eux particuliè­rement actifs. Au cours des cinquante dernières années, on a donc assisté à un renouveau de la gravure sur armes qui tend à être de plus en plus considérée et appréciée comme un art – certes appliqué – à part entière. Autre évolution, les clients nantis traitent le plus souvent directemen­t avec les grands maîtres, dont les listes d’attente peuvent atteindre plusieurs années. Alors que les graveurs étaient autrefois considérés comme des tâcherons anonymes, les maîtres d’aujourd’hui ont acquis un statut de vedette, une arme gravée par leurs soins acquérant une plus- value immédiate et l’aura d’une pièce de collection. La relève mérite bien sûr d’être assurée, mais il y a malheureus­ement beaucoup d’appelés et peu d’élus. On dit que le « savoir-faire » des machines est encore appelé à progresser et, déjà, il n’est de places que pour les plus grands talents.

 ??  ??
 ??  ?? Les gravures « dans le style de » – ici, de l’Egypte antique – sont à la mode !
Les gravures « dans le style de » – ici, de l’Egypte antique – sont à la mode !
 ??  ?? La Bottega Cesare Giovanelli forme les futurs graveurs, réalise
des gravures main ou encore propose des
études et réalisatio­ns au laser reprises à la main, comme sur ce Guerini
Ellipse Evo.
La Bottega Cesare Giovanelli forme les futurs graveurs, réalise des gravures main ou encore propose des études et réalisatio­ns au laser reprises à la main, comme sur ce Guerini Ellipse Evo.
 ??  ?? Certains commandita­ires n’hésitent pas à demander une gravure représenta­nt leur femme, légitime ou pas !
Certains commandita­ires n’hésitent pas à demander une gravure représenta­nt leur femme, légitime ou pas !
 ??  ?? Ce sont les Italiens qui, dans les décennies 60 et 70, renouvelèr­ent la gravure avec le « bulino ». Un procédé fastidieux et un résultat d’une fragilité extrême.
Ce sont les Italiens qui, dans les décennies 60 et 70, renouvelèr­ent la gravure avec le « bulino ». Un procédé fastidieux et un résultat d’une fragilité extrême.
 ??  ?? On trouve de tout dans la gravure
moderne, du dinosaure
aux guerres napoléonie­nnes
en passant, comme ici, par les
personnage­s de la série « Dallas » !
On trouve de tout dans la gravure moderne, du dinosaure aux guerres napoléonie­nnes en passant, comme ici, par les personnage­s de la série « Dallas » !
 ??  ?? Les fonds d’or
de plusieurs tonalités sont une des tendances actuelles, une vague venue aussi d’Italie.
Tous les styles et toutes les techniques ou presque sont associés sur cet express Lebeau-Courally
gravé par Alain Lovenberg
Les fonds d’or de plusieurs tonalités sont une des tendances actuelles, une vague venue aussi d’Italie. Tous les styles et toutes les techniques ou presque sont associés sur cet express Lebeau-Courally gravé par Alain Lovenberg
 ??  ?? Ce fusil Abbiatico & Salvinelli est marqué de l’influence belge. Par la suite, le style italien s’affirmera et s’affinera de plus en plus.
Ce fusil Abbiatico & Salvinelli est marqué de l’influence belge. Par la suite, le style italien s’affirmera et s’affinera de plus en plus.
 ??  ?? Les burins pneumatiqu­es sont devenus courants dans l’univers de la gravure.
Les burins pneumatiqu­es sont devenus courants dans l’univers de la gravure.

Newspapers in French

Newspapers from France