Carabine Gévelot et pression des balles lisses
La lecture du numéro 60 a retenu tout mon intérêt, notamment les pages consacrées à la manufacture Gévelot. Gévelot a vendu un certain temps, sous la marque Gévarm, des carabines .22 LR semi-automatiques dont la particularité était de n’avoir ni percuteur ni éjecteur. L’avant de la culasse mobile comportait une arête verticale et, au départ du coup, ladite culasse cueillait la cartouche se présentant en haut du chargeur et l’introduisait et la percutait dans le même mouvement sur tout le diamètre du culot en deux points de l’anneau d’amorçage. Les ratés de percussion étaient inexistants. L’éjection se faisait par le souffle du recul, une butée du côté opposé à la fenêtre d’éjection faisait basculer l’étui vers l’extérieur. Un réglage différent du mécanisme était prévu selon que les munitions étaient dotées d’une vitesse de 300-330 m/s ou de 400 et plus. Ces armes existaient en version standard ou luxe et étaient démontables. Gévelot les fabriquait-il lui-même ou les faisait-il fabriquer et par qui ? Qui les avait conçues ? Dans le même numéro, j’ai été également particulièrement intéressé par le test des huit balles pour fusil. Dommage que vous n’ayez pas indiqué les pressions, puisque le canon d’épreuve utilisé permettait de les mesurer.
LJean-Claude Saurin, Vaison-la-Romaine (84)
e principe de cette Gévarm était celui de la Mat 49. Selon Jean-Claude Mournetas, cette arme était fabriquée par les Etablissements Gévelot. Il en veut pour preuve la présence dans leurs ateliers d’un stock d’armes, de pièces détachées et d’armes sans crosse lors de la liquidation de la firme. En ce qui concerne l’article sur les balles lisses, nous n’avons pas jugé utile d’indiquer les pressions car celles-ci étaient toutes conformes aux normes CIP, c’est-à-dire inférieures à 850 bars. Par exemple, la Brenneke était à 721 bars et l’Exact de Rottweil à 714.