Armes de Chasse

Le .45-70 et ses « deux soeurs »

Trois grosses cartouches et 146 ans d’histoire

- Dominique Czermann

La cartouche de .45-70 a, hélas, construit sa légende lors des conquêtes des terres amérindien­nes et de l’exterminat­ion des bisons. Certains confrères, qui la cantonnaie­nt au tir du chevreuil ou au rang de curiosité, semblent découvrir son adéquation à nos tirs de battue sur de grands animaux.

En 1972, Marlin sort la 1895, version modifiée de sa 444, et relance littéralem­ent le .45- 70, presque cent ans après sa création. Aux Etats-Unis, le succès est immédiat, le calibre se refait une jeunesse. Winchester, Remington et Federal sont effrayés à l’idée de voir une de leurs créations faire exploser un vieux fusil Trapdoor, ils ne proposent que des chargement­s à basse pression. Les tireurs et chasseurs américains se rendent compte que ces cartouches sont sous-chargées, sans rapport avec la solidité des armes modernes à leviers, Marlin ou Winchester, carabines à bloc tombant Ruger n° 1 et n°3 ou Mauser Siamois et Enfield convertis. Les manuels de chargement­s commencent à donner trois types de charges en fonction de la solidité des armes.

En Amérique, en Afrique, dans le maquis français…

On arrive, sans rencontrer de problème particulie­r, hormis un recul plus sévère, à pousser les balles de 300 grains à 660 m/ s et plus, les 350 grains à 630 m/s, les 400 grains à 580 m/s, les 500/520 grains à 500 m/s sans dépasser les 2 200/2 300 bars. Dans les Ruger n° 1, le .45-70 avec des 500 grains blindées devient un calibre « africain du pauvre », proche de certaines anciennes munitions anglaises de l’âge d’or. Les chasseurs américains se servent du .45-70 avec succès sur tous leurs animaux, y compris le grizzly et autre kodiak à l’humeur ombrageuse et, en Afrique ou Australie, sur le caffer, banteng et buffle d’eau. Nombre de guides d’Alaska utilisent les Browning 86 et Marlin 95 dans ce calibre comme arme de protection en raison de leur puissance et de leur maniabilit­é. Les balles sont souvent des 400 grains Kodiak Bonded ou Garrett Hammerhead. Un confrère américain, chassant le buffle et tirant sur ordre du guide, a tué une femelle cachée dix mètres derrière le vieux dagga boy. La blindée à bout plat tirée par sa Marlin 95 a percé les deux épaules du taureau, s’arrêtant contre la peau de la femelle après pénétratio­n complète. Et chez nous les spécialist­es des tables balistique­s et claviers le cantonnent au chevreuil ! Ce qui n’empêche nullement des chasseurs passionnés, souvent du sud de la France, évoluant dans des milieux fermés, garrigues, maquis et bois touffus, de s’en servir avec efficacité aussi bien sur sangliers que cerfs et chevreuils. Moi

le premier je l’ai souvent employé avec des projectile­s de 405 grains en plomb allié et durci sur biches et sangliers avec d’excellents résultats. Certains de mes amis chassent toute la saison durant avec leur seul .4570. Les animaux bien tirés restent sur place ou ne vont jamais loin. Cela vaut mieux lorsqu’on connaît les rivalités mesquines qui peuvent exister entre certaines battues ou chasses voisines.

Chargement­s, standards ou plus poussés

L’expérience de terrain aidant, certains fabricants italiens (Sabatti, Rizzini) ou russes (Baïkal), proposent ou ont proposé des express dans ce calibre. Malheureus­ement, ces armes sont réglées en convergenc­e pour des munitions à vitesse standard (580 m/s à balle de 300 grains). Moins puissantes sur le papier que les .444 Marlin, ces balles sont efficaces aux distances usuelles de la battue, proches de la puissance des munitions de calibre 12 en sabot. Pour un prix de revient très inférieur à ces dernières et une précision accrue. Pedersoli produit un clone des Winchester 86/71 particuliè­rement réussi, très solide et bien adapté aux battues.

Les balles de 300 grains des cartouches Winchester, Remington, Federal et Sologne sont plutôt expansi ves mais travaillen­t bien. Winchester propose une alternativ­e intéressan­te avec une Ballistic Silvertip RN qui apporte un petit plus en tension de trajectoir­e et conservati­on de l’énergie – mais qui malheureus­ement n’est pas disponible en Europe.

Sologne charge le . 45- 70 avec une balle Sierra de 300 grains à une vitesse de 570 à 580 m/ s.

Dommage que Thibaut Vuillemey ne la pousse pas un peu plus ( ce qui est réalisable en restant sous la pression maxi) et ne nous fasse pas une GPA de 280 à 300 grains. Federal propose trois chargement­s à vitesse standard mais avec des balles différente­s adaptées à la résistance du gibier, dont une Power Shock qui fera le travail sur nos sangliers. Attention aux pressions si vous rechargez, les étuis Federal sont souvent plus épais. Barnes offre une TSX-FN de 300 grains à 595 m/s. Si cette vitesse n’est pas très supérieure à celles des 300 grains habituelle­s, elle apporte un supplément de pénétratio­n avec la balle en « cuivre ». Remington charge aussi cette balle (mais avec aucune garantie sur sa disponibil­ité chez nous) et une 300 grains classique. Les chargement­s standards épargnent le tireur et la carabine. La puissance moyenne reste autour des 2 000/2 100 J à 100 m, conforme aux règles strictes des Scandinave­s et Allemands. Une DRO de 4 cm à 110 m permet un tir sans correction jusqu’à 125/130 m. Pas terrible pour ceux qui ne jurent que par le 7 Remington Magnum, mais suffisant dans 95 % des cas en battue. Il faut juste donner un peu plus d’avance, rien de dramatique pour qui connaît son arme.

Le .45-70 se conjugue bien avec les canons courts, perdant peu de vitesse en raison d’un taux d’expansion élevé et de l’emploi de poudre vive. Les canons de 56 cm offrent le meilleur rapport performanc­es-maniabilit­é. En 2005, Hornady sortait la FlexTip, une balle dotée d’une coiffe en polymère à mémoire de forme, pouvant être employée dans un magasin tubulaire. Pesant 325 grains, avec un chargement spécifique, elle améliore le potentiel du .45-70. La DRO de 4 cm passe à près de 130 m pour des tirs de but en blanc jusqu’à un bon 150 m. L’énergie résiduelle approche 2 200 J à 150 m. Pour ceux qui rechargent et veulent exploiter tout le potentiel du .45-70, la 325 grains poussée aux pressions du .450 Marlin sort sans problème entre 660 et 680 m/s… pour une DRO 4 cm de 135 à 140 m et plus de 2 250 J à 200 m. Pas mal pour un calibre à chevreuil!

Adaptée aux armes modernes, la pénétratio­n du calibre est appropriée pour tous nos grands animaux avec une excellente expansion. La balle de 250 grains Mono Flex n’apporte rien sauf si vous aimez le cuivre. Trop légère, elle perd sa puissance plus rapidement que la 325 grains Flex Tip. Cette dernière semble le meilleur choix pour celui qui ne recharge pas. Le gibier coffré ne va jamais loin, même les grands sangliers. L’efficacité du .45-70 en battue tient à la masse importante de sa balle (19,45 à 21,1g en moyenne), à sa grande surface frontale associée à une énergie conséquent­e et une importante quantité de mouvement :12,8 kg/m pour la 325 grains Flex Tip contre 9,6 kg/m pour une .30-06 de 180 grains. Le .4570 chargé avec une 350 grains (22,7 g) à 630 m/s (facile à réaliser et sans danger dans les armes modernes), produit près de 4 500 J et 14 kg/m de quantité de mouvement à la bouche pour plus de 2 250 J à 150 m.

Les balles à bout plat transmette­nt un choc plus important que leur vitesse relativeme­nt faible ne le laisse présager, supérieur à celui des balles pointues de calibre plus réduit et rapide. Le diamètre avant impact, environ 11,6 mm, est souvent aussi large que celui de bien des balles « usuelles » après expansion.

La pénétratio­n est, en général, complète lors d’un tir dans la cage thoracique sur des sangliers de poids moyen à lourd, sinon les balles sont retrouvées contre la peau à l’opposé de l’entrée. La masse élevée des projectile­s, leur forme tronconiqu­e et la vitesse réduite font qu’ils pénètrent en droite ligne, déviant rarement, même sur de gros os ou petits branchages. Aux Etats-Unis, les chargement­s en .45-70 n’ont jamais été aussi nombreux. Les majors de l’industrie les limitent aux pressions SAAMI ou CIP, mais Grizzly Cartridges, Buffalo Bore, Garrett ou Underwood proposent des chargement­s à déboîter les épaules et pulvériser un T-Rex.

Les 540 grains Hammerhead FN en plomb durci de Garrett Cartridges équipent les agents de la NOAA, du National Marine Fisheries Service et de l’US Geological Survey pour la protection contre les grands ours bruns. Quantité de buffles et ours tombent sous ces balles chargées à leur plein potentiel.

Un potentiel à révéler

Chez nous, c’est quand on recharge, que le .45-70 se révèle, offrant au chasseur, dans une arme moderne, deux niveaux de puissance distincts. S’appuyant sur les manuels finlandais ( Vihtavuori), suédois ( Norma) ou américains, avec des poudres disponible­s en France, il n’y a aucune difficulté à amener cette vénérable cartouche à son potentiel réel. Elle est au moins égale aux .45 Blaser ou .450 Marlin, avec moins de pression que ces dernières. Si on la pousse encore un peu, la vieille « mémé » les surclasse sans problème. Chose inutile pour nos chasses, mais chose grisante, certes politiquem­ent incorrecte, dans cette grosse cartouche à plein potentiel.

Avec de la VN 133, je pousse une 300 grains classique à 680 m/s dans mes canons de 55 cm. La pression avec les étuis Winchester ne dépasse pas les 2100/2300 bars. Les effets sont dévastateu­rs. A ces pressions, une Hornady RN ou FP sort de 620 à 630 m/s. La meilleure 300 grains était la Nosler Partition, mais elle n’est plus fabriquée. Si on cherche la pénétratio­n maximale couplée à une expansion importante, la Swift A-Frame de 350 grains est un must sur tous les grands gibiers d’Europe et d’Eurasie, surtout quand on

approche les pressions du .450 Marlin (3 000/3 200 bars). Ce qui reste en dessous des limites des carabines produites depuis 1960.

La balle Hawk de 400 grains atteint plus de 560 m/s du canon court (47 cm) de la Marlin custom d’un ami. Elle frappe comme le marteau de Thor, les sangliers petits ou gros restent sur place, la venaison est bien moins abîmée que par les sempiterne­lles .300 Magnum. Malheureus­ement, il est devenu presque impossible d’importer les Hawk. La 400 grains Speer, très obtuse, peut poser des problèmes dans certaines chambres ( Browning, Winchester). Il faut adapter le chargement ou faire reprendre le cône de forcement par un armurier sérieux. Surtout, si vous rechargez « en haute pression », veillez au poids et à la longueur des étuis.

J’ai souvent tiré du plomb en 405 et 500 grains. Une 405 grains plomb lubrifiée à l’Alox à 580/ 600 m/ s emplombe peu et est efficace contre le plus gros des Keilers. Avec un chargement convention­nel et 500 m/s, la 500 grains sort 4 100 J à la bouche. Plus puissante que beaucoup de slugs et Brenneke de calibre 12, elle est plus précise et accepte un réglage à 100 m. Pour les carabines doubles réglées pour les munitions d’usine, il faudra travailler un peu pour leur adapter les chargement­s plus costauds et garder leur convergenc­e. Celle- ci pourra s’améliorer. Au niveau de la

solidité, il n’y a rien à craindre. Ce sont des armes éprouvées pour les munitions de 7 x 65 R, .30 R Blaser, 8 x 57 JRS, 9,3 x 74 R ou .444 Marlin qui développen­t plus de pression que nos .45-70 « stéroïdés ». Si on ne dépasse pas cette limite, les bascules ne souffriron­t pas plus qu’avec les autres munitions. Les carabines Marlin sont éprouvées pour le .450 et le .444, elles peuvent donc tirer sans problème ces chargement­s tout comme les Browning, Winchester et Pedersoli. Ils sont utilisable­s dans toutes les carabines modernes à bloc tombant, Shiloh, Sharps, Pedersoli, Uberti et Browning, mais interdits dans les fusils Trapdoor sous peine de gros ennuis.

Sans être un .458 Winchester, le .45-70 représente un choix intéressan­t pour nos battues. Il ne deviendra jamais chez nous le best-seller qu’il est redevenu dans son pays d’origine, il intéresser­a les chasseurs passionnés d’armes et de munitions qui veulent autre chose qu’un .30-06. Efficace en chargement­s d’usine, la cartouche est étonnante rechargée par un amateur compétent. Elle sera plus puissante qu’un .444 et plus flexible qu’un .450.

.444 Marlin, le retour des « gros » à levier

En 1964, il y a belle lurette que les armes à levier de sous-garde de gros calibre ne sont plus fabriquées. Pourtant, le .45-70 survit chargé à basse pression pour les anciennes Marlin 1881 et 1895 et pour les Winchester 86. Marlin sait qu’il existe une demande pour une munition moderne de gros calibre et pour une arme à levier capable de la tirer. Le fabricant va modifier sa 336 et demander à Remington de développer une cartouche de calibre 44 à grande capacité. Une démarche certaineme­nt inspirée par un wildcat sorti trois, quatre ans auparavant et destiné aux Winchester 94 et Marlin 336 : le .44 Van Hounten. Le .444 Marlin est souvent vu, à tort, comme une version allongée du .44 Remington Magnum et comparé à ce dernier car Remington va le proposer avec la balle de 240 grains qui équipe la cartouche de l’inspecteur Harry. Lors de sa sortie, il est annoncé à 715 m/s (canon de 24 pouces/61 cm). En réalité, le chargement Remington tourne autour de 685 m/s. Pourtant, avec cette balle et cette vitesse, il offre la puissance des .30-06 à balles de 180 grains avec une plus grande surface frontale et une quantité de mouvement supérieure.

C’est un succès immédiat pour la chasse des cervidés et ours noirs d’Amérique du Nord. En France, la notoriété arrive par un héros de polar, Mack Bolan ( L’Exécuteur), qui supprime les vilains avec une Marlin 444. Mais des critiques s’élèvent : Remington a chargé les premières séries avec la balle de revolver qui résiste mal aux 180 m/s de plus délivrés par la nouvelle cartouche. Le tir est rectifié, Hornady sort une 265 grains plus solide, puis Remington propose à son tour un chargement avec ce poids de balle. La .444 Marlin devient la plus puissante cartouche pour arme à levier, dépassant l’oublié .405 Winchester.

Avec les nouvelles poudres et chargement­s, le .444 Marlin est aujourd’hui encore plus performant et efficace pour la battue. L’offre de cartouches reste limitée mais suffisante. Le calibre connaît un bon succès aux Etats-Unis jusqu’en 1975 et la sortie de la nouvelle 1895 en .45-70 et son plus grand potentiel théorique. En 2000, il se vend quatre .45-70 Marlin pour une 444. Pourtant, en 2019,

plusieurs années après sa sortie du catalogue, le mythique calibre Marlin fait son retour chez le fabricant, la demande a été entendue.

Si on recharge, le potentiel de cette puissante cartouche fait un bon en avant avec des balles de 270, 280 ou 300 grains. Surtout si on possède une Marlin fabriquée après juin 1998, dont le pas de rayure est de 20 pouces. Toutefois, avec les 265 grains FP Hornady et 270 grains Speer Gold Dot rechargées avec de la VN 120 pour respective­ment 685 et 710 m/s dans le tube de 48 cm au pas de 38 pouces de la Pedersoli Boar Buster, je n’ai constaté aucune perte de stabilisat­ion, y compris à 200 m. Les 300 grains sont en revanche en limite avec un groupement qui s’ouvre – sans qu’on puisse pour autant rater son ragot à 50 m. Sans se mettre en danger, il est aisé de pousser les 240 grains à 760/780 m/s et les 265 à un bon 730 m/s. Seule la structure des balles limite leur efficacité sur le grand gibier. Le .444 Marlin est plus tendu que le .45-70.

Si vous possédez une Marlin à rayu res Micro Groove, vous pouvez tirer du plomb avec précision et une vitesse proche des maximums quoi que disent les racontars. Il faut juste employer des balles calibrées à .432 pouces et non à .429. La balle en plomb reste une efficace formule aux distances de battue.

En France, si on cherche une carabine à levier de gros calibre et si on ne recharge pas ou si on n’aime pas jouer avec les pressions, le .444 Marlin est un choix plus logique que le .45-70, surtout avec les cartouches Hornady – même si le fait est dur à admettre pour un fan du .45-70 comme moi ! Le recul se fait sentir lors des réglages, mais reste gérable en action de chasse, surtout avec les plaques de couche des modèles les plus récents. Si le tapage fait autour du .30-06 vous laisse indifféren­t, que les 9,3 vous semblent trop germanique­s et que les armes à levier vous plaisent, le .444 Marlin peut être une originale et efficace alternativ­e pour vos battues.

.450 Marlin : méconnu, incompris, presque oublié

Depuis des années, les chasseurs américains emploient dans les robustes Marlin et Browning Winchester 86 des chargement­s en .45-70 gonflés, très puissants, capables de venir à bout du grizzly en colère ou de traverser un buffle d’une épaule à l’autre. Mais il traîne aux Etats-Unis tant de vieillerie­s qui ne résisterai­ent pas à de telles cartouches que les grands fabricants du pays chargent le calibre à basse pression. Aussi, en 2003, Marlin et Hornady se sont associés pour développer une cartouche offrant le potentiel de la .45-70 boostée, sans risque de la voir aboutir dans une relique de la Frontière. Le .450 Marlin est né. L’Américain de base ayant souvent autant de connaissan­ce des armes qu’un Pygmée de la forêt équatorial­e en a des Ferrari de formule1, les concepteur­s ont créé un nouvel étui pour éviter tout risque d’utilisatio­n dangereuse. Ceinturé comme une .375 H & H, l’étui de la .450 Marlin s’allonge à 2,75 mm au lieu des 2,08 mm pour les magnum standards. Ce qui rend son introducti­on impossible dans un calibre magnum. Il interdit aussi toute utilisatio­n dans une vieille pétoire en .45-70. Le .450 Marlin a souffert de la concurrenc­e de la vieille .45- 70, bien plus souple en matière de chargement­s, mais aussi des déboires de Marlin quand l’usine à été transférée chez Remington. Les financiers ont fait suspendre la fabricatio­n des armes chambrées dans ce calibre, ainsi que le .444 et le .338 Marlin. On sait quelle fut l’efficacité de cette gestion depuis que l’on a assisté à la faillite à 900 millions de dollars de Remington-Marlin. Aujourd’hui, Marlin est de retour, mais le .450 n’est plus au catalogue, contrairem­ent au .444 réapparu cette année. Seul Winchester le chambre en petite série dans sa 94 TD, une intéressan­te carabine pour le poste ou la traque. Le .450 Marlin reste une cartouche puissante, supérieure au .444, capable d’arrêter tous les gibiers des continents européen ou américain et presque tout ce qu’on peut trouver sur le Continent noir hormis les pachyderme­s. Surpuissan­te pour nos chevreuils, elle possède de sérieux atouts pour celui qui traque les grands cerfs et autres solitaires, à condition toutefois de savoir gérer son recul qui peut être surprenant.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ?? La balle Partition est toujours disponible en composant simple en .45-70, cela permet au rechargeur de se confection­ner des cartouches performant­es et efficaces à la chasse.
La balle Partition est toujours disponible en composant simple en .45-70, cela permet au rechargeur de se confection­ner des cartouches performant­es et efficaces à la chasse.
 ??  ??
 ??  ?? Hornady a développé toute une gamme de cartouches pour carabines à levier de sous-garde et magasin tubulaire, au premier rang desquelles on trouve bien sûr le .45-70.
Hornady a développé toute une gamme de cartouches pour carabines à levier de sous-garde et magasin tubulaire, au premier rang desquelles on trouve bien sûr le .45-70.
 ??  ?? Ces cartouches permettent aussi aux amoureux des carabines à levier de sous-garde de vivre une double passion.
Ces cartouches permettent aussi aux amoureux des carabines à levier de sous-garde de vivre une double passion.
 ??  ?? Remington propose deux chargement à balle Core-Lokt en .45-70, elles diffèrent par leur vitesse, 1 600 et 1 300 pieds/s, et donc par leur pression.
Remington propose deux chargement à balle Core-Lokt en .45-70, elles diffèrent par leur vitesse, 1 600 et 1 300 pieds/s, et donc par leur pression.
 ??  ??
 ??  ?? Comme souvent avec tous les calibres à la marge, il est possible de trouver un, voire plusieurs chargement­s chez le fabricant de cartouches français Sologne. Ici, une balle à tête plate en 15,6 g pour le .444 Marlin.
Comme souvent avec tous les calibres à la marge, il est possible de trouver un, voire plusieurs chargement­s chez le fabricant de cartouches français Sologne. Ici, une balle à tête plate en 15,6 g pour le .444 Marlin.
 ??  ??
 ??  ?? Nosler .444 Marlin
Nosler .444 Marlin
 ??  ?? Nosler .45-70 Government
Nosler .45-70 Government
 ??  ?? Nosler .450 Marlin CTBST
Nosler .450 Marlin CTBST

Newspapers in French

Newspapers from France