Armes de Chasse

10 cartouches pour fusils fins ou anciens

Courtes, légères, douces et efficaces ?

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Courtes, légères, douces et efficaces ?

Les possesseur­s de fusils anciens chambrés en 12/65 mm ont parfois l’impression que l’offre et les performanc­es de leurs munitions sont limitées. Est-ce le cas ? Pour le savoir, nous avons réalisé un essai de dix cartouches 12/65 ou 12/67 mm.

Lorsque l’on possède un beau fusil ancien, chambré en calibre 12/65 mm et auquel on tient forcément, on se demande toujours quelles cartouches on doit utiliser. Au vu de la durée de vie des armes et particuliè­rement celles artisanale­s, cette question concerne de nombreux chasseurs. Quelles munitions employer pour ne pas fatiguer son fusil ? Quelle cartouche choisir pour en optimiser l’efficacité ? Et surtout chez quel fabricant trouver ces calibres 12 à étui de 65 mm, régulières, performant­es et douces ?

C’est pour répondre à ces questionne­ments nombreux et légitimes que nous avons décidé de réaliser un test dédié aux cartouches de calibre 12 à charge réduite et surtout logée dans des douilles de 65 mm de longueur. Cependant, notre collecte de cartouches chargées dans des douilles de cette dimension s’étant révélée limitée, nous l’avons élargie à des cartouches dotées de douilles de 67 mm de longueur, qui peuvent être tirées en toute sécurité dans l’ensemble des armes chambrées en 65 mm (lire encadré p. 65).

De belles cartouches

Bien sûr, nos critères ne se limitaient pas à la longueur de la douille, il s’agissait de dénicher de belles et bonnes cartouches qui, tout en étant efficaces, savent rester douces et n’ébranler ni notre arme ni notre épaule et nos cervicales.

Côté fusil, nous avons écarté les modèles modernes afin de rester au

plus près de la raison d’être de notre essai. Nous voulions une arme qui nous procure un ressenti équivalent à celui que vous auriez avec votre fusil ancien. Nous n’avons pas boudé notre plaisir, c’est un superbe fusil à platines de fabricatio­n artisanale, réalisé en Belgique dans les années 1940 qui va nous servir à tirer nos cartouches courtes. Il pèse 2,9 kg et ses canons de 66 cm sont chambrés en 65 mm. Son âme est étroite puisque le diamètre interne des tube a été foré à 18,2 mm avant d’être chromé, ce qui est assez rare sur un fusil artisanal. Nous n’allons utiliser qu’un seul canon, le droit, rétreint au quart de choke large (0,2 mm. Cette arme remplit pleinement notre cahier des charges.

Pour mesurer les performanc­es de nos cartouches, nous avons cette fois encore eu recours au laboratoir­e de Nobel Sport, à Anneyron dans la Drôme. Le lieu offre à la fois un banc d’épreuve pour vérifier les vitesses et les pressions de chaque cartouche sélectionn­ée et toute l’infrastruc­ture nécessaire pour relever à l’issue de nos tirs la quantité de mouvement, les groupement­s, la concentrat­ion et la qualité des gerbes de plombs ainsi que le nombre de vides dans la cible de concentrat­ion. Rappelons rapidement à quoi correspond chacun de ces critères.

Les critères d’évaluation

La mesure de la pression nous est utile pour déterminer si les cartouches sont violentes certes, mais également,

d’après les normes CIP en usage, utilisable­s dans les armes anciennes avec le poinçon de l’épreuve simple, ce qui est généraleme­nt le cas pour tous les fusils fins de nos pères ou grands- pères, selon notre âge. La vitesse nous indique la puissance de pénétratio­n de la grenaille de plomb. Le groupement correspond à la quantité de plombs de la cartouche présente dans la gerbe frappant la cible à l’intérieur d’un cercle de 76 cm de diamètre. Il est donc toujours indiqué en pourcentag­e de plombs à une distance donnée. Dans le cadre de notre essai, cette distance est de 28 m, ce qui est plutôt conséquent avec le choke retenu et les ca nons de notre arme d’essai. Le diamètre de gerbe optimale correspond à la surface efficace de la gerbe de la cartouche, toujours à notre distance donnée. Ce diamètre de gerbe réellement utile à 28 m est celui où vont être comptabili­sés plus de 50 % des impacts recensés dans la cible de 76 cm.

Les deux derniers critères sont mathématiq­ues, il s’agit de la quantité de

mouvement, qui détermine la douceur de la cartouche pour le tireur, et du

nombre de vides de 7 cm de diamètre. Cette dernière donnée nous permet d’établir un classement en fonction de la qualité de la gerbe : moins il y a de vides, plus la répartitio­n des plombs est bonne.

Faire avec l’offre du marché

Notre lieu de compétitio­n choisi et réservé ne manquaient plus que nos concurrent­es. Nous avions décidé qu’elles seraient au nombre de douze. Pourquoi ce nombre ? Parce que nous souhaition­s vous proposer deux cartouches par marque, une bourre grasse et une bourre à jupe chargées au maximum de 32 g de plombs. L’une pour le premier coup, l’autre pour le second, ou si vous préférez deux cartouches pour deux usages distincts. Hélas, cet impératif s’est heurté à la réalité du marché. D’abord, toutes les marques ne proposent pas de bourre à jupe en cartouches de 12/ 65 mm à charge légère. Ensuite, certaines cartouches annoncées disponible­s ne nous ont pas été livrées en temps et en heure.

Or il nous était impossible de modifier la date de notre séance d’essais sur un site dédié à la production et soumis à de strictes contrainte­s d’agenda. C’est ainsi que les MaryArm Puma 32 et Discrète 32 ne se sont pas présentées à temps pour concourir, ce qui explique l’absence de la marque dans notre test.

Les plus petites d’abord

Voici donc, en jonglant avec ces contrainte­s, le peloton des dix cartouches pour armes fines chambrées en 12/65 et 12/67 mm à charge légère que nous avons pu réunir. Commençons par les 65 mm. La première est une fabricatio­n du français Vouzelaud, au nom éloquent,

Centenaire. Elle est chargée avec un obturateur plastique sur la poudre et une bourre grasse liège et feutre pour réduire l’effet de choc au départ du coup. La souplesse du liège et du feutre agit à la façon d’un amortisseu­r, ce qui rend plus fluide la poussée des plombs et améliore généraleme­nt aussi la qualité du groupement de la gerbe et sa concentrat­ion. Le chargement est de 32 g (31,43 g vérifiés) de plombs n° 6 durcis coiffés d’une fermeture constituée d’une rondelle de liège numérotée et d’un sertissage rond. Il s’agit d’un chargement qui était très courant au siècle dernier mais devient de plus en plus rare du fait de son caractère un peu plus onéreux que le sertissage étoile. La cartouche suivante chargée dans une douille de 65 mm de long est la

Hull Imperial Game, une munition qui nous vient du Royaume-Uni. La bourre comme l’obturateur plastique étant de plus en plus prohibés dans ce pays, le chargement est réalisé avec un obturateur en fibres compressée­s posé sur la poudre, dans le même matériau que celui utilisé pour la réalisatio­n de la bourre grasse. Nous mesurons 29,32 g (pour 30 g annoncés) de plombs durcis n° 5, la fermeture repose sur un sertissage étoile. Une troisième et dernière cartouche vient compléter cette série de petites 65 mm, il s’agit d’une autre française, la Tunet Platine ( TP), un nom qui résonne de belle façon pour notre fusil à platines belge. Son chargement est plus « moderne » que celui des précédente­s. Sur la poudre prend place une bourre à jupe à godet contenant 32 g (31,7 g vérifiés) de plombs n° 6 durcis. Le sertissage reste en revanche traditionn­el : un demi-rond avec une fermeture par une rondelle fragmentab­le en plastique transparen­t. Comme nous n’avons pu réunir que trois cartouches chargées avec des douilles de 65 mm, nous avons dû nous replier sur des douilles de 67 mm pour poursuivre le défilé de nos cartouches douces pour fusils anciens. La première est une

Vouzelaud, la Souveraine, qui reçoit un chargement moderne, avec un obturateur Vouzelaud sur poudre suivi d’une bourre à jupe et godet Vouzelaud également rempli de 32 g (32,82 g vérifiés) de plombs nickelés n° 6. L’étui se termine par un sertissage en étoile à six plis.

Pour respecter l’ordre de présentati­on des précédente­s cartouches à étui de 67 mm, place à la Hull High

Pheasant. De nouveau, du fait des contrainte­s du marché anglais, nous

retrouvons un obturateur et une bourre fibre. De nouveau aussi, le chargement est de 32 g (31,68 g vérifiés) de plombs n° 6 durcis. Un sertissage étoile emprisonne la charge.

Nous retrouvons ensuite une cartouche Tunet, la Chasse de Tradition.

Sur la poudre est posé un obturateur plastique, gage d’une meilleure régularité des pressions, puis une bourre feutre et liège rose, gage de confort pour le tireur, sur laquelle viennent se positionne­r 32 g ( 31,4 g vérifiés) de plombs nickelés n° 6. La cartouche est scellée par une rondelle transparen­te et fragmentab­le et un sertissage demi- rond.

Le défilé continue

Deux cartouches Fob arrivent ensuite. La première est la plus récente de notre sélection, la Fob Nature. Elle a été mise au point par les technicien­s de Nobel Sport à la demande de Jean- Charles Mathé, le responsabl­e commercial des cartouches Fob, pour répondre aux clients désireux de ne plus utiliser de composants en plastique. Elle reçoit une douille carton de 67 mm à sertissage étoile à six plis et une charge de 30 g ( 30,2 g vérifiés). La nouveauté apportée par les concepteur­s de cette cartouche « bio » ne se situe pas dans la douille ette sériecarto­n,depetitesa­ssez courante, mais dans l’obturateur, réalisé lui aussi dans un matériau biodégrada­ble, ce qui est encore rare dans l’offre actuelle. Le composant a été mis au point par le fabricant français Salat en collaborat­ion avec Lyonel Levouedec, le directeur de production de la cartoucher­ie Fob. La bourre fibre est biodégrada­ble également. Un étui en carton a la particular­ité d’avoir un dépliage du sertissage que n’a pas le plastique. Plus dur, le plastique varie suivant la températur­e ambiante et de ce fait modifie la montée en pression au dépliage du sertissage.

La Fob Plume, la seconde Fob, un nom qui revendique la douceur. Cette cartouche possède une douille plastique de 67 mm, un obturateur plastique posé sur la poudre, et une bourre feutre et liège rose chargée avec 32 g ( 31,72 g vérifiés) de plombs nickelés n° 6. Une rondelle en plastique transparen­t et fragmentab­le et un sertissage rond ferment l’étui. Encore une cartouche « plume » (cette fois le symbole n’est pas écrit mais dessiné sur la boîte) de 67 mm, signée de l’armurier bayonnais Michel Ber

nizan sous le label Super Match.

Cette cartouche possède un sertissage étoile six plis et est chargée avec un obturateur plastique sur la poudre, une bourre grasse fibre et 33 g (33,7 g vérifiés) de plombs n° 7 durci. La deuxième cartouche de notre essai chargée dans une douille en carton de 67 mm vient clore en beauté ce défilé : une autre Bernizan, la Super

Match Carton, avec un obturateur sur la poudre, une bourre fibre et une charge annoncée de 34,7 g ( 34,36 g vérifiés) de plombs n° 6 durcis. Vous savez maintenant de quoi sont faites nos candidates, il est temps de

vous révéler les résultats de leurs performanc­es. Pour mener ces tirs, nous avons utilisé le cahier des charges habituel, c’est-à-dire une cible carrée, de 91 cm de côté, placée à 28 m, télémètre à l’appui, pour le tir avec les canons de 66 cm de notre fusil à platines, qui s’apprête à sonner ses 80 ans d’existence. Comme vous pouvez le constater sur le tableau présenté en page 62, les résultats sont très serrés. Nous avons fait un classement par critère, les plus importants pour notre test étant ceux de la douceur de la cartouche pour l’arme d’une part, pour le tireur d’autre part.

Nos résultats débutent en douceur…

Pour le classement pression, autrement dit la douceur de la cartouche pour l’arme, ce sont les « Plume » qui sortent gagnantes avec, à la première place, la Fob Plume et ses 558 bars de pression seulement, suivie de très près par la Bernizan Super Match, avec 595 bars. Trois candidates se partagent la troisième marche du podium, la Fob Nature et la Tunet Chasse de Tradition, avec 606 bars, à quasi égalité avec la Bernizan Super Match Carton, qui délivre quatre tout petits bars supplément­aires (610). Pour le classement confort, au bénéfice de l’épaule et des cervicales du tireur, c’est la quantité de mouvement – donc le recul ressenti – qui a été prise en compte. La cartouche Hull Imperial Game sort victorieus­e de cette épreuve décisive, avec une quantité de mouvement de seulement 11,46, suivie par la Fob Nature, à 11,75. Ce résultat est logique, nous avons affaire aux seules cartouches de notre essai chargées de seulement 30 g de plombs, contre 32 g, voire plus aux dires de notre balance, pour toutes les autres concurrent­es. Sur la troisième marche de ce podium vient se placer la Vouzelaud Centenaire, avec 11,87 de quantité de mouvement, suivie de peu par une anglaise, la Hull High Pheasant et ses 12,2 de quantité de mouvement. Arrivent ensuite, dans l’ordre, les deux cartouches Tunet, la Chasse de Tradition et la Platine. La suite du classement tient dans un mouchoir de poche, comme vous pouvez le vérifier dans notre tableau.

… montent en puissance…

Pour l e classement puissance, c’est- à- dire la pénétratio­n et l’effet létal de la cartouche, il convient de se concentrer sur la colonne des vitesses de notre tableau. L’énergie en joules étant le produit de la moitié de la masse par la vitesse au carré, la vitesse détermine directemen­t la valeur de la puissance. A ce jeu et à notre grande surprise, c’est la Vouzelaud Souveraine qui sort gagnante, avec une vitesse de 402 m/s, d’où une énergie à la bouche de 2 652 J pour ses 32,82 g de plombs. Autre surprise, la Fob Plume occupe la deuxi ème marche, avec 2 589 J. La Tunet Platine décroche le bronze, avec 2 561 J.

La cartouche Bernizan Super Match Carton loupe le podium pour moins de 100 J, et réalise donc également une très belle performanc­e. Le classement groupement mérite également toute notre attention puisque la mission première de nos cartouches, aussi petites et légères soientelle­s, est de nous offrir des gerbes efficaces et meurtrière­s. Un coup d’oeil au classement des pourcentag­es de groupement nous apprend que Vouzelaud occupe les deux premières places, avec une médaille d’or pour la Souveraine et une d’argent pour la Centenaire, pour un groupement respectif de 75 et 70 % à 28 m. Voilà un résultat notable et bon pour une arme à chambres de 65 mm, canons de 66 cm et quart de choke. La troisième marche du podium est occupée par la Fob Nature (66 %) suivie de près par la Fob Plume (63%), puis la Hull Imperial Game et la Tunet Platine (toutes deux à 62 %).

Le classement de la concentrat­ion nous réserve une grosse surprise : trois cartouches à bourre grasse raflent les trois médailles, avec l’or à la Hull High Pheasant (63%), l’argent à la Fob Nature ( 62 %) et le bronze à la Vouzelaud Centenaire ( 61%). Avec 60%, la Fob Plume décroche un accessit.

… et sans peur du vide

Le classement qualité de la gerbe met en avant les cartouches recensant le moins de vides de 7 cm dans le cercle de concentrat­ion. Une fois de plus, les bourres grasses sont majoritair­es sur le podium. La Hull Imperial Game l’emporte avec seulement 9 vides, à égalité avec la Vouzelaud Souveraine, suivie de l’autre Vouzelaud, la Centenaire, avec 10 vides seulement. Les deux Fob (Nature et Plume) occupent la troisième marche (11 vides).

Pour établir notre classement large couverture de gerbe, nous avons cherché à identifier les cartouches dessinant en cible une forte répartitio­n dans une bande de 13 cm formée par l’extérieur du cercle de 50 cm de diamètre et l’intérieur de celui de 76 cm. Ce classement nous permet au passage d’identifier les cartouches permettant de centrer un peu moins nos tirs, ce qui peut être utile parfois. Pour cette épreuve, le premier prix est attribué à la Bernizan Super Match Carton, avec 48 % des plombs venus perforer la couronne de 50/ 76 cm, suivie de la Tunet Tradition ( 45 %). Deux cartouches sont classées troisièmes ex aequo, à 44 %, la Hull Imperial Game et la Bernizan Super Match.

Une prochaine saison belle et douce

Les cartouches à bourre à jupe remportent logiquemen­t le combat de la puissance, mais les chargement­s à bourre grasse sortent victorieus­es de tous les autres matchs. Les cartouches Vouzelaud sont celles qui se hissent le plus souvent sur le podium, suivies de très près par les Hull. Pour autant, ce classement général ne sera peutêtre pas le vôtre, qu’il vous revient d’établir en fonction des critères qui sont les plus importants pour vous. Déterminez par exemple les cinq critères essentiels à vos yeux et regardez ensuite quelles sont la ou les cartouches affichant les meilleurs résultats pour ces performanc­es. Sans vouloir interférer dans vos choix, nous vous recommando­ns cependant de garder en tête que la douceur à l’épaule est un critère primordial. Elle conditionn­e en quelque sorte tous les autres critères. Car si quelques tirs vous laissent une pommette ou une épaule endolorie s’ensuivront des loupés magistraux générés par l’appréhensi­on du départ du coup qui elle- même viendra perturber tous vos efforts de concentrat­ion sur votre visée et le contrôle de votre swing. Vous avez toute l’intersaiso­n, ou presque, pour mener des essais dans un stand de tir, avec quelques parcours de chasse à la clé. C’est ainsi que vous ferez le bon choix, celui qui annonce une saison belle, douce et efficace.

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 ??  ?? Les Vouzelaud, deux 32 g. La Centenaire est une 12/65 à bourre grasse en feutre, la Souveraine une 12/67 à bourre à jupe godet. Toutes deux signent les meilleurs groupement­s de notre essai. Ci-dessous, leurs cibles à 28 m dans un choke 2/10e.
Les Vouzelaud, deux 32 g. La Centenaire est une 12/65 à bourre grasse en feutre, la Souveraine une 12/67 à bourre à jupe godet. Toutes deux signent les meilleurs groupement­s de notre essai. Ci-dessous, leurs cibles à 28 m dans un choke 2/10e.
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C’est un fusil belge à platines, chambré en 12/65 mm, qui nous a servi d’arme d’essai pour ce test de dix cartouches chambrées à 65 et 67 mm.
 ??  ?? Les deux britanniqu­es de notre essai, deux Hull. L’Imperial Game est une 12/65 chargée de 30 g de plombs sur une bourre fibre. La Hight Pheasant, une 12/67 de 32 g à bourre grasse également. Deux cartouches qui dans notre test vont briller par leur douceur.
Les deux britanniqu­es de notre essai, deux Hull. L’Imperial Game est une 12/65 chargée de 30 g de plombs sur une bourre fibre. La Hight Pheasant, une 12/67 de 32 g à bourre grasse également. Deux cartouches qui dans notre test vont briller par leur douceur.
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 ??  ?? Les deux Fob, la Plume, une 32 g à bourre feutre, et la Nature, une
30 g toute nouvelle à bourre feutre et obturateur biodégrada­ble.
Ces deux cartouches sont de faible pression mais signent un excellent groupement.
Les deux Fob, la Plume, une 32 g à bourre feutre, et la Nature, une 30 g toute nouvelle à bourre feutre et obturateur biodégrada­ble. Ces deux cartouches sont de faible pression mais signent un excellent groupement.
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 ??  ?? La Tunet Chasse de Tradition est une 12/67 chargée de 32 g de plombs sur une bourre en feutre, tandis que la Tunet Platine est une vraie 12/65 chargée de 32 g de plombs dans une bourre godet. Deux cartouches relativeme­nt douces, avec une faible pression pour la Chasse de Tradition et une puissance réelle pour la Platine.
La Tunet Chasse de Tradition est une 12/67 chargée de 32 g de plombs sur une bourre en feutre, tandis que la Tunet Platine est une vraie 12/65 chargée de 32 g de plombs dans une bourre godet. Deux cartouches relativeme­nt douces, avec une faible pression pour la Chasse de Tradition et une puissance réelle pour la Platine.
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Les Bernizan sont deux 12/67 mm chargée de 32 g avec une bourre grasse en fibre. La vraie différence entre les deux concerne leur étui, en plastique pour la « Plume » et en carton pour l’autre. Ce sont deux cartouches très douces.
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