« IL Y A PAS PLUS BAS QUE ÇA »
Bon, nous sommes à Châteauroux dans les années 1950. Rachel Schwartz, qui travaille à la Sécurité sociale, rencontre Pierre Angot, traducteur dans une base américaine de l’Otan. Elle est belle, intelligente mais pauvre et juive – elle vit avec sa mère que son père a abandonnée. Lui est brillant, parisien et bourgeois (c’est-à-dire suffisant), mais physiquement « sans intérêt ». Elle est folle de lui – l’inverse est plus discutable, il veut rester libre (il est nietzschéen), refuse de l’épouser, veut en faire sa maîtresse, accepte toutefois de lui faire un enfant. Il se