Claudia Triozzi
COMPARSES, 2015 CYCLE DE PERFORMANCES « OUVERTURES/ OPENINGS » 23 octobre, à 16h15 et 18h45 Musée du Louvre, salle des sculptures du gothique tardif Au fur et à mesure de ses interprétations et de ses mises en scène, Claudia Triozzi, née en 1962, construit l’histoire d’un corps, celle d’un corps entravé, soumis à des carcans sociopolitiques. Héritière de la nondanse des années 1990, Claudia Triozzi ouvre le plateau à de nouveaux gestes non codifiés par la discipline, en faisant entrer sur scène tout un panel de compétences spécifiques (des artisans et des chercheurs dans Pour une thèse vivante) ou, au contraire, en ayant recours à l’interprétation plus instinctive de jeunes élèves du conservatoire (
Family Tree). The
Ainsi, les représentations s’apparentent à des performances, où le mouvement dansé se prolonge vers l’intégration d’autres médias. Au Louvre, dans les anciennes écuries de Napoléon III, Claudia Triozzi présente Comparses, une nouvelle création, qui prolonge son projet Pour une thèse vivante, entrepris en 2011. S’attachant à Sainte
Marie-Madeleine de Gregor Erhart, une statue en bois polychrome du début de la Renaissance de l’Europe du nord, elle entend donner à voir tout ce qui habite un geste, en l’occurrence celui du sculpteur. Croisant savoir et pratique, Claudia Triozzi part du processus de fabrication de l’icône, « manipulée, corrigée, jugée,