FRANÇOIS BIANCO
Diplômé en 2013 de l’École nationale supérieure des Beaux-arts, François Bianco examine à travers des médias très variés les questions de la mémoire et du passage du temps. Présent dans l’exposition de Jeune Création qui s’est tenue à la galerie Thaddaeus Ropac à Pantin (17-24 janvier 2016), il expose actuellement au Pavillon Vendôme de Clichy, dans l’exposition D’autres possibles (5 février – 17 avril 2016), avec le collectif The Panels of Silence créé par Anne-Charlotte Yver et Jean-Baptiste Lenglet en 2009, et qu’il a rejoint en 2012. Depuis ses premiers pas à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l’atelier d’Emmanuel Saulnier, François Bianco compose des assemblages qui sont mettent en relation différents matériaux. Que ce soit de la pierre, du ciment, du métal, des sons ou des images, il entretient un rapport poétique avec eux, et pratique toujours la suggestion plutôt que l’affirmation. La notion de fragment est omniprésente chez lui. Conçues comme des plateformes pouvant accueillir d’autres éléments, ses premières oeuvres étaient des compositions modulaires, dont certaines ont été conservées et d’autres ont déjà été recyclées au sein de son propre travail avec la volonté de préserver des strates de mémoire qui ne sont pas toujours visibles au premier regard ( Innommées Insomnies, 2015). SONS Ses formes épurées évoquent l’art minimal, plus du côté de Robert Morris ou de Richard Serra que de Sol LeWitt ou de Donald Judd. Les recherches bruitistes de John Cage, les expérimentations de La Monte