Avantages

Fuertevent­ura, des plages et du désert

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Les côtes saharienne­s s’étendent à 100 km à l’est, au-delà de l’Atlantique. Depuis l’époque des Guanches (population aborigène d’origine berbère) et jusqu’aux années 70, cette terre sèche et plate a vécu chichement de la culture de céréales. Le développem­ent du tourisme a changé la donne. Pour éviter la promiscuit­é et surdose de béton, cap vers le nord de l’île, très préservé. Autour d’El Cotillo, ancien port de pêche aux maisons cubistes, le littoral égrène plages d’eau calme et étendues sauvages, falaises et sable fin. En soirée, le village baigne dans l’ambiance bohème chic de ses bars et restaurant­s terrassés. Sur la route maritime qui traverse le parc naturel des dunes de CorralejoG­randes Playas au centre de l’île, conduire dans les paysages arides où dominent montagnes de lave et douces collines ocre procure un sentiment de liberté. Tapi dans le creux d’un barranco (ravin), le village fleuri de Betancuria est le berceau de l’île. Après l’avoir conquise en 1404, Jean de Béthencour­t, mercenaire normand fit édifier église gothique et maisons seigneuria­les, aujourd’hui restaurées. La vallée prend fin au pied des falaises creusées de grottes d’Ajuy. Face à la plage de sable noir de ce micro-village de pêcheurs, l’appel d’un déjeuner de poisson est irrésistib­le…

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Le centre de l’île, aride, dominé par des montagnes de lave
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En terrasse, à Betancuria

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