PAS DE FUMÉES SANS FEU
Cuisson : tout doux. Fumées et composés chimiques volatils (COV) et semi-volatils (COSV) irritants pour les voies r respiratoires, mais aussi humidité sont produits principalement l lors de la cuisson des aliments. Et plus encore si l’on utilise des graisses végétales et animales. Les solutions. Aérer quand on allume les fourneaux, c’est la base. Pour cuisiner sans respirer n’importe quoi, rien n’égale les cuissons douces : eau, étouffée, vapeur, four à basse température… Sans oublier les indispensables : des couvercles sur les casseroles, une hotte aspirante adaptée à mettre en route une bonne dizaine de minutes avant de démarrer la cuisson, en plus d’une ventilation mécanique qui renouvelle l’air en continu. Cheminée, poêle : on ne brûle pas n’importe quoi. Ah, le charme d’une belle flambée, sans compter qu’inserts et poêles nouvelle génération nous chauffent à part entière grâce à une source d’énergie renouvelable. Pas étonnant qu’ils aient la cote, mais… ils produisent du monoxyde de carbone et des particules imbrûlées. Les solutions. On fait entretenir les conduits de cheminée une fois par an et on utilise un combustible de qualité signalé par la marque NF bois de chauffage ou France bois bûche ou des granulés de bois labellisés DIN plus ou EN plus. Surtout, on bannit le bois de récupération, potentiellement traité ou peint. Chaudière : entretien obligatoire. Mal entretenue et/ou placée dans un endroit mal ventilé, elle favorise une forte concentration en monoxyde de carbone, un gaz incolore et inodore potentiellement mortel. Les solutions.
Si ça n’a pas été fait, on lui offre sa séance de révision annuelle (obligatoire) réalisée par un professionnel et on veille à ce que la pièce soit aérée.