Le rosé, star de l’été
EN FRANCE, 1 BOUTEILLE DE VIN CONSOMMÉE SUR 3 EST UN ROSÉ. UN TRIOMPHE POUR CE VIN HIER MÉPRISÉ. MAIS A-T-IL TOUT BON ?
Un vin décomplexé
Le rosé est un vrai vin mais pas besoin d’être connaisseur pour l’apprécier. Il va avec tout : les dips de légumes à l’apéro comme le poisson grillé au déjeuner. Il ose les bouteilles de forme originale, les noms comme La Vie en rose et les bouchons à vis. Pourquoi pas ! Mais attention, le marketing fait monter les prix. Alors pour éviter le rosé fluet, trop acide ou sentant le bonbon chimique, on repère sur l’étiquette (gare au lyrisme sur les cigales !) le terroir d’origine et les cépages utilisés (cinsault, grenache...), et on mise sur un prix entre 5 € et 10 €. Et même si les « ice rosés » servis avec des glaçons sont à la mode, on le propose plutôt à 8 °C ou 10 °C pour profiter de ses arômes.
Visage pâle
La tendance du moment est au rose très pâle, évocateur de fraîcheur et de délicatesse, comme les côtes-de-provence, les « gris » de Camargue, de Toul (Moselle) ou du Vendômois (Loire). Mais la couleur ne préjuge pas de la qualité. Elle dépend juste des variétés de raisins utilisées et du temps de contact laissé entre leurs jus et les peaux. Les rosés plus foncés, comme ceux de Tavel (Rhône), Bandol (Provence) ou Marsannay (Bourgogne), ne manquent pas de finesse tout en ayant la carrure pour accompagner tout un repas.
Une Journée internationale pour le fêter
Pour la 1re édition de cette Journée, lancée le 22 juin depuis Saint-Tropez, la vieille citadelle sera toute éclairée de rose ! Et parce que le rosé est un succès mondial, le RosŽ Day sera également célébré à New York, Miami, Hong Kong ou Rio et sur les réseaux sociaux.