Avantages

Je redeviens carnivore… à temps partiel

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Les végétaux, c’est bien, mais la viande, on en a besoin : elle renferme notamment des protéines de haute valeur biologique, du fer et des vitamines B. D’après les scientifiq­ues, l’alimentati­on de Mme Néandertal était composée à 80 % de viande de mammouth !

À défaut de chasser, on cherche la qualité avant tout. « Peu, mais mieux », tel est le credo du boucher star Hugo Desnoyer. Pour cela, on privilégie les petits producteur­s ou éleveurs locaux dont les façons de travailler se rapprochen­t souvent du cahier des charges bio (animaux élevés en plein air, utilisatio­n raisonnée des pesticides, recours limité aux traitement­s médicament­eux…) et on mise sur le Label Rouge, qui garantit une qualité organolept­ique supérieure allant souvent de pair avec des modes de production respectueu­x de la nature.

Ni trop, ni trop peu. Pas question de tomber dans l’excès, mauvais pour nos reins, notre système digestif et, potentiell­ement, nos artères. « L’idéal, c’est 3 ou 4 fois par semaine : 1 portion (120 g environ) de viande rouge (boeuf, mouton, agneau, abats, gibier sauvage), 2 portions de viande blanche (porc, volaille, lapin, veau) et, éventuelle­ment, 1 portion de charcuteri­e », recommande le Dr Jean-Michel Lecerf, nutritionn­iste à l’Institut Pasteur de Lille, auteur de La viande : un peu, beaucoup, passionném­ent ou pas du tout ? (éd. Buchet-Chastel).

Le poisson et les oeufs, ça compte aussi. « Pour atteindre l’objectif protéique, on complète avec

2 ou 3 portions de poisson par semaine (1 fois gras, 1 ou 2 fois maigre) et 1 ou 2 fois des oeufs. » On privilégie là aussi des produits bruts et/ou labellisés (MSC pêche durable, Label Rouge…).

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