Une minirobe en daim et une grosse croix émaillée. Certaines Arlésiennes semblent sorties d’un numéro de Vogue. L’accent méridional et la convivialité en plus. « N’ayez crainte, nos traditions, on y tient. Revenez pour la fête des gardians, vous verrez ! », affirme la photographe Françoise Galeron, en amoureuse de la ville et de sa région. Pour tutoyer l’Arles d’aujourd’hui, on tourne le dos au (superbe) cloître Saint-Trophime et on pousse la porte des galeristes. Nus de femmes et coiffures tribales, Vierges et blousons noirs… Mais Arles, c’est aussi le souffle des grands espaces. Celui des marais et des étangs, où affleurent les iris d’eau. Quelques kilomètres au sud-est et nous voici à la manade Jacques Bon. Hennissements et bruits de sabots. Chevaux et taureaux. Des gardians passent, humbles et fiers, comme leur terre sauvage… Plus d’infos : myprovence.fr