PLANÈTE ADOS.
Il cherche un job ? On l’encourage, mais on surveille (de loin)
C’est légal ? Oui, mais c’est très encadré. Pas de travail de nuit, pas plus de 7 h par jour ni plus de la moitié des vacances scolaires. Et il faut un accord parental signé. Pour en savoir plus, on file sur service-public.fr
On lui fait confiance. Entre 14 et 17 ans, essayer d’être plus autonome (et un peu plus indépendant financièrement), c’est normal ! Chercher un petit boulot, c’est une initiative positive qui mérite d’être encouragée. Ses résultats scolaires sont moyens et ça nous inquiète de le voir prendre un job en plus ? Pas de panique, une plongée dans le monde du travail peut être bénéfique : il se responsabilise. C’est toujours mieux que de passer ses journées affalé dans le canapé.
On se tait et on laisse venir. Inutile de le faire douter de son choix ou de lui coller la pression (« Si tes notes en pâtissent… »). L’ado doit faire ses propres expériences (chercher son job lui-même, s’organiser, dialoguer avec son patron, etc.). Il sera toujours temps de redresser la barre s’il commet une erreur.
On reste disponible. On le laisse faire ses démarches, mais s’il nous demande un coup de pouce, on est présente :
« Si tu as besoin, j’ai des amies qui cherchent une baby-sitter » ou « J’ai entendu parler d’une Journée jobs d’été*, si tu veux, je peux t’y emmener ». Sans être intrusive, on fait le point aussi : « Ton travail te plaît ? Ça se passe bien ? » * le 21 mars, à Paris : cidj.com Merci à Michel Fize, auteur de « J’aide mon adolescent à grandir – Grandes questions et petites difficultés », éd. Eyrolles.