SOS MAISON.
Des peintures écolos pas bidon
Elle est 100 % naturelle. Presque. La peinture « verte » contient de 95 à 99 % de matières premières naturelles : huiles végétales (lin, colza…), algues, caséine, charges minérales (argile, calcaire…), etc. Le reste ? Des conservateurs.
Elle est meilleure pour la santé. Vrai. La peinture écolo dégage une quantité infime de COV (composés organiques volatils), principaux polluants de l’air intérieur. Formulée avec des résines issues de la pétrochimie, la peinture acrylique classique émet, quant à elle, jusqu’à 30 g/l de COV !
On la reconnaît à son label. Faux. Beaucoup de peintures chimiques affichent l’Écolabel, qui garantit une teneur minimale en substances dangereuses, et l’étiquette A+, qui indique une très faible émission de COV. Alors, on regarde plutôt la mention « écologique » ou « naturelle » avant d’acheter son pot.
Elle est difficile à appliquer. Faux. Elle glisse aussi bien que les autres. Deux contraintes cependant : bien la mélanger avant application (la matière a tendance à déphaser) et attendre de 8 à 10 h avant la seconde couche, le temps que la peinture sèche à coeur.
Ses couleurs ne sont pas sexy. Ça dépend. Les pigments naturels offrent un choix limité de coloris, mais certaines marques utilisent des colorants issus de ces pigments pour pouvoir proposer des teintes plus actuelles telles que le vert kaki, le bleu canard ou le violet intense.
Elle coûte cher. Faux. On débourse entre 20 et 40 € pour un pot de 1 l (pour info, 20 € c’est le prix moyen d’une peinture classique distributeur et 40 € celui d’une peinture haut de gamme), selon les marques et les teintes. Raisonnable. Les bonnes rŽfŽrences : pureandpaint.com, auro.fr, biofa.fr, peinture-algo.fr Merci à Corinne Manoa, créatrice des peintures « écolochics » Pure&Paint.