Je n’ai le courage de rien
Une fois rentrée à la maison, on s’écroule sur le canap’. Tant pis pour le cours de danse, l’expo qu’on voulait faire et même le dîner entre amis… plus rien ne nous tente. Ça sent la déprime, voire même la dépression.
➜ LES BOOSTEURS
La luminothérapie. On stimule la production de sérotonine, hormone de la bonne humeur, grâce à une lampe de luminothérapie, qui diffuse une lumière artificielle dont les effets sur notre organisme sont similaires à ceux de la lumière naturelle. On s’expose 30 min le matin à une intensité de 10 000 lux en se tenant à environ 30 cm de la source lumineuse. Compter environ 120 € pour un appareil performant. Les moins chers obligent à s’approcher davantage pour bénéficier de cette puissance, au risque de provoquer des maux de tête. On peut reprendre une dose à 17 h quand la nuit tombe, mais jamais après 19 h pour ne pas retarder le sommeil. À prolonger jusqu’en mars, en attendant le retour du soleil, le vrai.
La vitamine D. Elle est produite par notre organisme à partir du soleil. Lorsque celui-ci fait défaut, il faut se supplémenter afin de maintenir l’activité des messagers chimiques du cerveau et de nos agents immunitaires. On opte pour une dose quotidienne de 1 500 UI à 2 000 UI (Spray Vitamine D3, D.Plantes ; Vitamine D3, Fleurance Nature) ou une ampoule mensuelle de 50 000 UI (Zymad Ampoule, remboursée sur prescription).
Le safran. Anti-fatigue, il fait aussi obstacle à la déprime en favorisant la production de sérotonine. Idéal pour remonter la pente en douceur, sans effet secondaire. On mise sur des extraits standardisés titrés à 2 % de safranal et dosés à 30 mg/jour (ZafranPure, Ceres Pharma ; Safran Bio, Vit’all+). L’association rhodiole/safran a montré des effets encore plus importants sur l’humeur, au point de pouvoir traiter les dépressions légères à modérées (Meliorant, PiLeJe). L’huile essentielle de sapin baumier. Elle met du baume au coeur et nous redonne l’envie d’avoir envie en stimulant nos endorphines : on applique 2 à 3 gouttes diluées dans une noisette d’huile végétale en massage au niveau du plexus solaire 2 ou 3 fois par jour. Doublement pratique l’hiver puisqu’elle enraye aussi un début de rhume ! Prudence en cas d’asthme ou d’épilepsie.
Des cours de yoga énergisants. Bouger et transpirer nous redonne la pêche en nous faisant notamment sécréter un paquet d’endorphines. La flemme d’aller courir ou de se traîner jusqu’à la salle de sport ? On se remet en mouvement en douceur à la maison grâce aux vidéos sur YouTube « Yoga joie de vivre », de Julie Akasha Yoga ou « Yoga du matin - Spécial bonne humeur », de Yoga Coaching.
Merci au Dr Daniel Scimeca, médecin généraliste homéopathe, auteur de « Plus jamais fatigué » (Alpen) et « Homéopathie, l’évidence » (éd. du Rocher).