Alcool VENU DE GRANDE-BRETAGNE, LE DÉFI DRY JANUARY (« JANVIER SEC ») CONSISTE À S’ABSTENIR DE BOIRE PENDANT 4 SEMAINES. SIMPLE TENDANCE OU VRAI PLUS POUR NOTRE SANTÉ ?
ARRÊTER UN MOIS, ÇA SERT À QUOI ?
Après avoir festoyé pendant des jours, voire des semaines, on se mettrait bien un peu au vert. À côté des bonnes résolutions traditionnelles – « Je mange mieux », « Je fais plus de sport », « Je me couche tôt »… –, une petite nouvelle a fait son apparition : « Je ne picole pas au mois de janvier. » Ce mois sans alcool, ultra-populaire outre-Manche et en Belgique, a séduit plusieurs milliers de Français l’année dernière. En 2020, l’opération Janvier Sobre prend de l’ampleur, soutenue par des associations (lutte contre les addictions, santé du foie…).
Des bienfaits immédiats…
En 2019, des chercheurs anglais ont étudié la santé de 800 participants au Dry January. Après quelques jours de sobriété, plus de la moitié d’entre eux affirmaient mieux dormir, avoir plus d’énergie, une plus belle peau, et même avoir perdu du poids. Mais, surtout, cette parenthèse aurait transformé leur rapport à l’alcool : celui-ci n’était plus perçu comme indispensable pour s’amuser et rencontrer des gens. Du coup, leur comportement a été modifié durablement.
Des changements à long terme
Au bout de 8 mois, les ex-abstinents consommaient ainsi moins souvent de l’alcool (seulement 3 jours par semaine contre 4 auparavant) et buvaient environ 20 % de moins à chaque fois. Une bonne nouvelle car l’alcool est un cancérigène avéré et le risque de maladie augmente dès le premier verre. Et plus on boit, plus ce risque augmente. Envie de participer à Janvier Sobre cette année ? Rendez-vous sur janviersobre.info