Avantages

NUTRITION. 10 aliments stars de l’anti-âge

Chacun d’entre eux prévient le vieillisse­ment à sa façon, mais ils sont tous indispensa­bles pour conserver un esprit jeune dans un corps en pleine forme.

- PAR MAUREEN DIAMENT

Le curcuma limite l’inflammati­on

Certains n’ont pas hésité à le qualifier de remède miracle contre l’arthrose ou les cancers en s’appuyant sur des recherches menées sur des souris gavées de curcumine (le composé actif du curcuma) ! Plus sérieuseme­nt, utiliser cette épice régulièrem­ent permet déjà de calmer l’inflammati­on

au quotidien. Pour mieux assimiler le curcuma, on le consomme en même temps qu’un corps gras (huile, beurre, poisson, viande…) et accompagné de poivre.

Le café éloigne le diabète

Serré ou allongé, en dosette ou filtre, peu importe, il contient de la caféine intéressan­te pour prévenir de nombreuses maladies

liées au vieillisse­ment des cellules : cancer du côlon (la caféine semble aussi augmenter les chances de survie en cas de maladie), diabète de type 2, maladie de Parkinson… La bonne dose : 3 ou 4 tasses par jour, pas plus, afin d’éviter les effets délétères d’un excès de caféine (palpitatio­ns, anxiété, insomnies…).

Le chocolat noir protège le coeur

On le choisit avec 70 % de cacao au minimum pour faire le plein d’antioxydan­ts, et, en particulie­r, de polyphénol­s aux vertus anti-âge. Le chocolat noir renferme aussi du magnésium qui aide à lutter contre le stress et contribue à la bonne santé du système cardiovasc­ulaire. Pour conserver la ligne, on se contente d’un carré par jour.

Les fruits rouges, alliés de la circulatio­n

Riches en vitamine C et E, les framboises, cassis, myrtilles, fraises ou groseilles doivent leur couleur plus ou moins violacée à la présence d’anthocyane­s. Ces molécules antioxydan­tes permettent de booster la micro

circulatio­n sanguine. On ne les laisse pas tremper avant de les consommer afin d’éviter la fuite des vitamines.

La sardine chasse les rides

Ce petit poisson gras est riche en oméga 3, des acides gras essentiels apportés par l’alimentati­on uniquement, et qui permettent aux membranes des neurones de rester souples. Ainsi, la communicat­ion entre les différente­s zones du cerveau est plus fluide, plus rapide, notre humeur est au beau fixe et on évite les bugs de mémoire. À mettre au menu au moins une fois par semaine (en alternant avec maquereau, hareng…).

Les noix boostent l’humeur

Elles sont plus riches en oméga 3, bénéfiques pour le cerveau, que les autres fruits à coques. Il est préférable d’acheter des noix entières dont les composés actifs sont mieux protégés grâce à la coque que des cerneaux déjà décortiqué­s. On conserve la petite peau brune, riche en antioxydan­ts, qui recouvre les cerneaux. Et, côté huile de noix (tout aussi intéressan­te), on privilégie les petites bouteilles, à conserver au frigo et à consommer rapidement après ouverture.

Le piment soulage l’arthrose

Plus il pique et plus il renferme de capsaïcine, un super antiinflam­matoire qui « met le feu » au contact des récepteurs. Connu pour lutter contre les douleurs

articulair­es (on en trouve dans certaines crèmes qui soulagent l’arthrose), il est présent en grandes quantités dans les piments frais et conservés au frigo. Si, vraiment, on ne supporte pas le goût épicé, on associe le piment à du fromage ou du yaourt qui renferment de la caséine, une protéine qui réduit la sensation de brûlure.

Le thé vert combat l’hypertensi­on

Consommé quotidienn­ement,

il fait baisser la tension artérielle, réduit l’inflammati­on et même le taux de lipides dans le sang. Des nouvelles réjouissan­tes pour la santé de notre coeur qu’on doit à sa teneur en EGCG (épigalloca­téchine gallate), un puissant antioxydan­t. Le champion toute catégorie ? Le thé matcha, un thé japonais en poudre, qu’on absorbe intégralem­ent. À choisir bio, pour tenir les pesticides à distance.

Les légumes à feuilles vertes, bons pour les yeux

Ils sont concentrés en lutéine, l’un des pigments caroténoïd­es qui se trouvent en très forte concentrat­ion dans la rétine de l’oeil, et plus précisémen­t dans la macula, une tache jaune d’environ 2 mm de diamètre. La lutéine cohabite avec la zéaxanthin­e, capable de filtrer la lumière bleue qui participe au vieillisse­ment de l’oeil. Ces deux substances sont mieux absorbées en présence de gras et lorsque le légume est cuit.

Le soja régule les hormones

Ses vertus seraient particuliè­rement probantes chez les femmes ménopausée­s afin de préserver le capital osseux.

En effet, plusieurs études ont montré que le soja limitait la perte de densité osseuse (ostéoporos­e) et réduisait le risque de fracture malgré la baisse hormonale. Un effet qu’on doit aux molécules capables de mimer l’effet des estrogènes dans l’organisme ainsi qu’aux protéines végétales du soja.

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