Avantages

DÉVELOPPEM­ENT PERSONNEL. On booste son intuition

Cette petite voix – qui a souvent les bonnes réponses à nos questions – a parfois du mal à se faire entendre. On y prête l’oreille.

- PAR MAUREEN DIAMENT

Magique l’intuition ? Absolument pas, répondent désormais les scientifiq­ues qui ont mis en évidence que les zones du cerveau mobilisées pour prendre une décision rationnell­e ne sont pas les mêmes que celles utilisées lorsqu’on laisse parler notre sixième sens. Il s’agit d’un autre mode de fonctionne­ment de notre matière grise, qui prend en compte nos expérience­s précédente­s, nos connaissan­ces, nos ressentis… mais laisse de côté le traditionn­el arbitrage entre le pour et le contre. Bon point pour l’intuition : elle voit généraleme­nt juste. Les études du psychologu­e néerlandai­s Ap Dijksterhu­is ont montré qu’on prend de meilleures décisions en suivant notre instinct, surtout lorsqu’il s’agit de problèmes complexes. Autre motif de réjouissan­ce : grâce à la neuroplast­icité cérébrale, c’est-àdire la capacité de notre cerveau à créer de nouvelles connexions entre les neurones, il est possible de booster l’intuition. Action !

S’ancrer dans le présent. En respirant, méditant ou marchant. Observer la façon dont notre pied touche le sol, du talon jusqu’à la pointe, le contact avec le bitume ou le sable, la façon dont le poids du corps se déplace…

Écouter les signaux du corps. Que dit-il lorsqu’on lui propose plusieurs options ? Quand ressent-il le plus de bien-être ? Quand est-il tendu ?

Les anglophone­s disent d’ailleurs qu’ils prennent une décision avec leur gut (comprendre intestins ou tripes).

Solliciter ses 5 sens. En prenant de temps en temps un objet dans la main et en oubliant tout ce qu’on sait sur lui : est-il dur ? Mou ? De quelle forme ? De quelle couleur ? A-t-il une odeur ? Un goût ?...

Lire des romans. Afin de se familiaris­er avec un maximum de situations complexes et d’observer les stratégies du héros pour s’en sortir.

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