Avant Flower Power LA POCHE À DOUILLE

Je la croyais réservée aux pros.

Manier la poche d’un geste ample et théâtral pour assurer des dressages au millimètre, c’est ce qu’on voit dans les émissions culinaires ou les tutos du Web. Mais c’est à notre portée aussi, avec un peu d’application. On commence par positionner la douille voulue (lisse, cannelée, biseautée…) dans le fond du plastique et on coupe l’angle pour que la douille s’enfonce à mi-hauteur (pas plus sinon ça risque de déborder !).

Toujours difficile de tenir la poche d’une main et de prélever avec l’autre à la spatule la préparation (meringue, ganache, crème…) à transvaser. La solution : positionner la poche dans un contenant haut (vase, pot à spaghettis), en repliant largement les bords pour la remplir aisément. L’astuce : resserrer le bas juste au-dessus de la douille avec une pince à linge pour éviter que ça coule pendant le remplissage. On fait glisser le contenu vers le bas pour chasser les bulles d’air et on visse le haut de la poche pour bien la refermer.

On l’empoigne avec la main directrice en formant un « C » (4 doigts en haut de la poche sur le dessous, le pouce sur le dessus), en repliant l’extrémité de la poche sous le pouce ou l’index. On ôte la pince et on exerce une pression régulière avec les doigts pour faire sortir la crème tout en déplaçant la base, afin de couvrir la surface : en ligne, en pointe, en vague… En avant, l’artiste !

J’étais empêtrée pour la remplir.

J’avais du mal à réguler le débit.

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