Avantages

RENFORCER SES DÉFENSES… c’est dans la tête !

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Des études ont montré que des séances d’autohypnos­e pouvaient diminuer les symptômes de l’allergie aux pollens2 (donc l’importance de la réaction immunitair­e) ou augmenter le nombre de globules blancs et réduire la fréquence de l’herpès3. Alors pourquoi ne pas essayer la visualisat­ion pour mieux se défendre face aux maux de l’hiver ? Valérie et Denys Coester (lire ci-contre « Ma potion anti-virus ») nous proposent cet exercice à enregistre­r, par exemple, sur son téléphone pour l’écouter sans avoir besoin de lire… les yeux.

que vous vous regardez dans un miroir, tel(le) que vous voudriez être.

en bonne santé, avec un corps plein de ressources et une bonne immunité. Laissez revenir à vous les souvenirs de toutes les fois où vous avez été guéri(e). Peut-être vous vient-il à l’esprit une occasion particuliè­re… un jour où vous avez pu sentir une infection reculer. Ou bien une fois où vous avez été malade et où votre organisme est sorti victorieux de la bataille.

aussi de toutes les fois où vous avez échappé à une épidémie alors qu’elle sévissait autour de vous. Visualisez cette force, cette bonne réponse immunitair­e qui vous a protégé(e).

profondéme­nt cette force…

Fermez Imaginez Imaginez-vous Rappelez-vous Ressentez

cet équilibre.

Puis rouvrez

doucement les yeux.

University of California, 2012. Université de Bâle, 2005. Internatio­nal Journal of STD and AIDS, 1999.

Des probiotiqu­es.

Certaines « bonnes » bactéries présentes naturellem­ent dans nos intestins favorisent la production de molécules antivirale­s et empêchent les germes pathogènes de passer dans le sang. On leur file un coup de main grâce à des probiotiqu­es adaptés. Si on ne dispose pas encore d’un mélange infaillibl­e, plusieurs souches ont fait leurs preuves : L.casei, L.plantarum, L.bulgaricus, S.thermophil­us, L.rhamnosus GG (avec, notamment, un effet sur la durée et la sévérité de la gastro)… Le conseil du spécialist­e : mélanger au maximum les souches et faire une cure d’au moins 3 mois (en dessous, le résultat risque de passer inaperçu). En parallèle, on n’oublie pas les alliés de nos intestins, qui se trouvent dans l’assiette : légumes type salade riches en cellulose, fibres prébiotiqu­es, yaourt au bifidus…

De la vitamine D.

Nos réserves s’épuisent au cours de l’hiver alors que cette vitamine est cruciale pour produire divers lymphocyte­s et substances antibiotiq­ues qui aident à résister aux agressions virales ou bactérienn­es. Plusieurs études ont ainsi montré que se supplément­er en vitamine D réduit les risques d’infection des voies respiratoi­res. Indispensa­ble en particulie­r si on s’expose peu au soleil ou si on a la peau foncée (on a plus de mal à synthétise­r de la vitamine D et le risque de déficit augmente). On préfère la vitamine D3 (d’origine animale), en doses quotidienn­es, hebdomadai­res ou mensuelles (équivalant à 1 000 à 2 000 UI par jour), de septembre/octobre jusqu’à mars.

Du zinc.

De plus en plus de rhumes ou de bronchites d’année en année ? On fait vérifier son taux de vitamine D, mais aussi celui de zinc. Lorsque cet oligoéléme­nt nous fait défaut, la production de certaines cellules immunitair­es diminue, tout comme celles d’interleuki­ne et d’interféron, deux « messagers » qui permettent à nos systèmes de défense de communique­r entre eux. Pour refaire les niveaux de zinc, on mise en priorité sur les aliments qui en contiennen­t (volailles et fruits de mer notamment), et, si besoin, on se supplément­e sur les conseils du médecin : 15 mg par jour pendant 3 mois, et jusqu’à 45/60 mg en période d’infection, mais pas plus de 15 jours.

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