Un ticket pour L. A. sans traverser l’Atlantique ? Le rêve californien… à deux pas de chez soi
Prendre un avion, traverser l’Atlantique, arriver sur la côte Pacifique et avaler les kilomètres d’asphalte pour explorer Los Angeles, on adorerait. Mais, raisonnablement, on sait que l’on ne partira pas demain. En revanche, nous avons à portée de train,
Colorama
Venice Beach vs la Promenade des Anglais à Nice.
Ce ciel bleu intense qui, tout à coup, rougeoie à travers les palmiers, ces promenades qui s’étirent, propices aux agitations sportives comme aux déambulations romantiques. À Venice, le long des canaux, qui ont donné son nom au quartier, on admire les maisons colorées qui se reflètent dans l’eau, les glycines qui débordent des jardinets, car ici, hormis l’océan, tout est à taille humaine. À Nice, on attendra avec impatience la saison du mimosa, on se jettera des fleurs lors du carnaval et, même en plein hiver, on pourra déguster un crème à la terrasse d’un café.
Cinéma
Studios Universal vs musée Lumière, à Lyon. Hollywood, ses studios, ses stars et ses films… grâce à l’invention de deux Français, les frères Lumière. C’est à Lyon que l’on visite le musée qui porte leur nom, dans la demeure familiale d’Auguste et Louis. Ici, ce sont les balbutiements du cinématographe qui sont dévoilés. La révolution d’un procédé qui va divertir des générations. Et c’est bien un grand divertissement auquel on assiste dans les studios Universal. Dans une ambiance de parc d’attractions, on frémit, on retombe en enfance, on sursaute… et on s’imagine en CinémaScope, comme toutes ces stars qui ont brillé sur Hollywood et que l’on redécouvre en photos dans la Galerie Cinéma de l’Institut Lumière : Hollywood, la cité des femmes.
Frais, sain et gourmand
Grand Central Market vs Cali Sisters, à Paris. C’est à Downtown, le plus vieux quartier de L.A., que se trouve le temple de la cuisine californienne. Mais avant de se restaurer, on passe devant le Million Dollar Theater, cinéma mythique de la ville, ou encore les buildings de pierre et d’acier des années 1900 (l’Antiquité pour les Américains). Puis direction le Grand Central Market (1917), où les produits sains et bio jouxtent les stands de tacos et autres BBQ. Un mélange que l’on retrouve chez Cali Sisters (17, rue NotreDame-des-Victoires, 2e), deux soeurs amoureuses de la Californie, qui ensoleillent notre hiver parisien avec des plats sages et gourmands.