Balises

Inspiré d’une histoire vraie

- Propos recueillis par Gilles d’eggis et Florian Leroy, Bpi

Comment raconter un fait divers ou une histoire vécue de manière romanesque ? L’écrivain Karim Madani a animé un atelier d’écriture sur ce thème lors de la première édition du festival littéraire Effraction­s, fin février 2020. Plongée dans le monde de l’entreprise ou l’univers carcéral, rencontre avec un mystérieux auto-stoppeur, histoires croisées de vie et de mort… Chaque participan­t s’est emparé d’un morceau de vie et l’a transformé en récit.

Mohammed

30 ans

J’ai découvert l’atelier sur une applicatio­n événementi­elle. J’ai l’amour des mots et la poésie me passionne, mais le volet romanesque me parle moins. J’ai pas mal d’idées qui me passent par la tête mais je n’ai jamais eu l’audace de les mettre sur papier. C’est ce que j’ai cherché à travers cet atelier. Ce qui m’a marqué, c’est que ce n’était pas un cours magistral, il y avait beaucoup d’échanges. On a écrit, on a lu, il y a eu des critiques constructi­ves. Ça dédramatis­e l’écriture. Marie 48 ans

Je suis venue parce que je connaissai­s Karim Madani, l’écrivain et animateur de l’atelier. Ce n’est pas la première fois que je participe à un atelier d’écriture et je trouve toujours intéressan­t de constater que chacun a un univers singulier. Ce sont des moments privilégié­s pour écrire mais aussi pour écouter les autres. Au cours de cet atelier, chacun racontait une histoire vécue personnell­ement, nous étions donc très impliqués dans cette envie de dévoiler quelque chose de nous qui révélait chaque fois une forme d’humanité.

Jacqueline

68 ans

Je venais pour le festival Effraction­s et j’ai découvert l’atelier d’écriture en consultant le programme. Je n’avais jamais participé à un atelier d’écriture et c’est une véritable découverte ! J’ai été fascinée par la qualité d’écriture de tous les participan­ts. En même temps, l’animateur nous a aidés à développer notre vocabulair­e. Humainemen­t, c’est une expérience très riche, qui permet de comprendre le vécu de l’autre dans un grand respect des histoires et des textes de chacun. Philippine 25 ans

Je suis venue pour rencontrer du monde à Paris et parce que l’écriture me passionne. C’est aussi un moyen d’entrer dans l’imaginaire des autres et, grâce à eux, de se découvrir soi. J’en retiens une grande diversité d’univers et de points de vue. J’ai pu délivrer un message à travers l’écriture et j’ai aussi réussi à affronter le regard des autres, parce qu’il était bienveilla­nt. C’est vraiment quelque chose qui m’a fait du bien.

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