RÈGLES DE BASE
Il faut savoir que le système de freinage est un ensemble : chaque constructeur a développé son frein au complet, alors autant conserver chaque pièce d'origine (ou remplacer les pièces défectueuses par d'autres provenant de la même marque) en partant du levier jusqu’au disque. Le principe de fonctionnement d’un frein hydraulique est le même pour tous les modèles produits : on actionne un levier, celui-ci renvoie l’effort sur un piston qui va pousser un liquide au travers d’une durite vers l’étrier. Ce liquide actionne les pistons qui agissent directement sur les plaquettes jusqu'à exercer une force sur le disque. En marge de ce fonctionnement de base, chaque élément participe à sa manière au bon fonctionnement et à l'efficacité du frein. Il y a bien sûr différents types de freins correspondant à chacune des disciplines du bike. La première chose qui change, c'est le diamètre des disques : on trouve généralement des disques en 160 mm en All Mountain, 160/180 mm en Enduro et 180/203 mm en freeride/DH. Nous conseillons d'utiliser deux disques de la même taille et de choisir la valeur la plus grande indiquée (par exemple deux disques en 180 mm en enduro) pour une pratique standard. Vous aurez ainsi un feeling identique et profiterez de performances maximales sans risquer de surchauffe. Notez que les compétiteurs choisissent parfois de monter un disque de plus petit diamètre à l'arrière, ce qui permet de gagner quelques grammes et de ne pas trop perdre en performance, la puissance de freinage étant surtout nécessaire à l'avant. Il n'y a pas que la taille des disques qui compte, l'étrier notamment joue un rôle primordial. On trouve désormais des étriers dotés de quatre pistons en DH pour un maximum de puissance, voire des pistons surdimensionnés quand on reste sur un système à deux pistons. En dirt ou slopestyle, on se contente généralement d'un frein arrière, avec un disque de petit diamètre (140 mm).