Jean-Christophe
Salut, Causette ! Je suis heureux d’avoir un joli scoop à te soumettre, et d’apporter ainsi ma pierre à l’édifice. Je suis médecin généraliste bobologue, dans un bled à la campagne, pas loin de Grenoble. Il faut savoir que, lorsqu’on suspecte une infection urinaire chez un bébé, pour recueillir ses urines afin de les envoyer au laboratoire d’analyses, il faut utiliser une petite poche à urine autocollante qu’on applique sur la peau propre, autour du zizi chez les garçons, de la zézette chez les filles. Depuis quinze ans que j’exerce, j’ai toujours vu la même marque, Urinocol (Braun Medical). […] Au moment de me servir en Urinocol, la pharmacienne se rend compte d’une petite incongruité : « Tiens, la poche fille est un peu plus chère… » La poche garçon coûte 3,20 euros et la poche fille coûte 3,50 euros, donc 9 % de plus, quand même ! Ce n’est pas une facétie de la pharmacie puisque le prix figure sur l’étiquette à code-barres, donc il a été fixé par le fabricant. Je serais curieux de savoir quelle explication tarabiscotée le fabricant pourrait donner pour justifier sa différence de prix. Sans doute l’anatomie complexe des petites filles, qui oblige à concevoir un dispositif compliqué en forme de « serrure ». Mais une fois qu’il a été pensé et conçu, je ne vois pas pourquoi la fabrication automatisée coûterait plus cher, avec la même quantité de plastique... J’ai même vérifié le poids des poches : 11 grammes pour chacune. Voilà voilà. Bises ! Cher J.-C., merci pour ce scoop et cette enquête rondement menée : jusqu’où la taxe rose va-t-elle se nicher ! Si quelqu’un de chez Braun Medical nous lit, qu’il n’hésite pas à nous contacter, pour qu’on comprenne… C.