De l’art d’être grands-parents
Si elles demeurent les premières utilisatrices d’outils éducatifs, les mères ne sont plus les seules dans la course. À l’école de la parentalité idéale, on retrouve de plus en plus de pères, mais également… des grands-parents ! Depuis une dizaine d’années en effet, le secteur de l’édition s’est engouffré dans la brèche : du Guide des super grands-parents (éd. Mango, 2016) au Cahier grands-parents pour les nuls ( éd. First, 2018), une douzaine d’ouvrages s’adressent aujourd’hui à eux (dont cinq sont parus cette année). D’ailleurs, les aïeuls sont de plus en plus nombreux à s’inscrire à des stages de parentalité positive. « Très souvent, ils viennent pour que ça se passe mieux non pas avec leurs petitsenfants, mais avec leurs enfants. Ils ne veulent pas se montrer trop jugeants avec eux, mais il y a parfois des choses qui les choquent et ils ne savent pas comment le leur dire » , constate Nadège Larcher, psychologue et formatrice à L’Atelier des parents. Une démarche qui, selon elle, permet aux grands-parents de resserrer les liens familiaux, mais qui génère également « un peu de culpabilité car ils se disent qu’ils n’ont pas élevé leurs enfants comme ça ». Décidément !