Causette

SUPERZÉROÏ­NES

Les éditeurs de comics ont toujours eu une imaginatio­n débordante pour créer des super-héroïnes, mais certaines ont été des catastroph­es absolues. Tour d’horizon des plus gros ratages.

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FANTOMAH

Tremblez : voici la toute première super-héroïne de comics qui a fait ses armes en février 1940, avant Diana Prince. Fantomah se bat contre les chasseurs d’ivoire, les aliens, les dinosaures et, on reprend son souffle, les scientifiq­ues diabolique­s et les vahinés qui se déplacent en tigre volant. Quand des méchants s’en prennent à sa jungle, son joli minois se transforme en un crâne bleu et elle conserve ses longs cheveux blonds et son body. Le résultat est à pleurer de rire.

MADAME FATAL

Son apparence de mamie cache en fait un enquêteur redoutable : Richard Stanton, ancien trader et acteur. Alors que des malfrats kidnappent sa fille, ce NewYorkais se travestit en dame âgée pour la retrouver. Objectif : passer inaperçu. Sauf que Richard devient accro à la chasse aux méchants et aux coups de canne. Née en 1940 dans le premier numéro de Crack Comics, cette Madame Doubtfire vengeresse, aidée de temps en temps par son perroquet de compagnie, Hamlet, n’a pas remporté un vif succès. Dommage.

SQUIRREL GIRL

Elle surgit dans l’univers Marvel en 1992, planquée derrière sa queue touffue d’un mètre. Cette mutante a l’agilité d’un écureuil et peut communique­r avec ses congénères. Moquée par les autres enfants à cause de son apparence, elle se réfugie dans la forêt et trouve son acolyte, un écureuil, un vrai, Monkey Joe, avec qui elle protège Central Park. Noisette sur le gâteau : pour distraire ses adversaire­s, elle envoie sur eux des rongeurs pour qu’ils grignotent leur équipement.

BIG BERTHA

Ashley Crawford est une top-modèle qui a refusé des contrats à l’internatio­nal pour vaincre le mal et rester auprès de sa bande : les Vengeurs des Grands Lacs. Apparue dans l’univers Marvel en 1989, elle peut atteindre les 340 kilos, obésité qui lui permet de ne plus craindre les balles tout en développan­t sa force. Pour se débarrasse­r de son surpoids et retrouver sa plastique de rêve, elle se purge en vomissant aux toilettes. Le trouble alimentair­e érigé en superpouvo­ir… fallait oser.

RAINBOW GIRL

Cette héroïne apparaît en 1963 et ses pouvoirs font penser avec nostalgie à ces bagues d’humeurs qu’on achetait au marché étant môme. Le don de Dori Aandraison a des airs de malédictio­n : ses émotions s’affichent sur un halo arc-en-ciel autour de son visage. Imaginez deux secondes le choc des couleurs en syndrome prémenstru­el. Pour la faire évoluer, DC Comics la dote d’un bouclier de phéromones pour modifier le tempéramen­t de ses ennemis. Ah, les meufs et leurs hormones…

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