Racisme anti-blanches
Un groupe de 18 hommes vient d'être jugé à Newcastle pour avoir violé plusieurs centaines d'adolescentes entre 2011 et 2014. Si les criminels ont été condamnés, nombre de plaignantes ont été interloquées par l'attitude du procureur, qui s'est refusé à qualifier les faits de crimes raciaux. Or, les coupables étaient issus d'un même groupe religieux et ethnique puisque tous étaient des musulmans d'origine asiatique. Et leurs victimes étaient systématiquement des Britanniques « de souche ».
Comme le fait remarquer Peter Saunders, responsable de la National Association for People Abused in Childhood, si un gang d'agresseurs blancs avait violé des jeunes Asiatiques, cela aurait provoqué un tollé et la qualification de crime racial aurait immanquablement été retenue. Il s'agit, selon lui, d'une insulte de plus faite aux victimes de ces viols. L'imam Qari Asim de Leeds, figure de proue de l'islam modéré anglais, ne dit pas autre chose. Il explique que ce sont les « préjugés culturels » des violeurs qui les ont encouragés à considérer ces jeunes filles blanches comme des morceaux de viande. Plusieurs personnalités judiciaires se sont également élevées contre ce refus de nommer les choses. Ainsi, le Solicitor General Robert Buckland (numéro deux du ministère) n'a pas hésité à condamner les « réticences institutionnelles » à sévir contre les gangs musulmans. Preuve insigne que l'angleterre n'est pas la France. •