Chasses Internationales

LE FIL INFO

- Par Éric Lerouge

NEZ À NEZ Deux promeneurs font la connaissan­ce d’un ours

Alors qu’ils se trouvaient sur un sentier du Monte Peller en fin de journée, dans les montagnes des Dolomites (nord de l’italie), un père de 59 ans et son fils de 28 ans ont essuyé la charge d’un ours le 22 juin. Le père a souffert de fractures à une jambe et de plaies profondes. Son fils a lui eu de multiples lésions mais superficie­lles. Un projet de réintroduc­tion de l’animal dans la région a été lancé en 1999, avec le soutien de l’union européenne, à partir d’une dizaine d’ours de Slovénie.

STOP ! Au tour du Vietnam Le premier ministre vietnamien a décidé ce 23 juillet de fermer les marchés de faune sauvage sur son territoire. Toute importatio­n et consommati­on d’animaux morts ou vivants, entiers ou en parties sont donc désormais prohibées. Le 25 février, à la suite de la pandémie de Covid-19 soupçonnée provenir de pangolins ou de chauves-souris, la Chine avait totalement suspendu le commerce et la consommati­on d’animaux sauvages. Le Vietnam est une destinatio­n principale et un pays de transit pour la corne de rhinocéros africain, l’ivoire d’éléphant et les écailles de pangolins.

BIS REPETITA Touchez pas au grizzly ! La cour d’appel de San Francisco a décidé le 8 juillet de maintenir les grizzlis (Ursus arctos horribilis) de la région du Yellowston­e sur la liste des espèces protégées. Plusieurs ONG et tribus amérindien­nes avaient obtenu gain de cause en première instance en faveur de leur protection alors que l’office américain de la pêche et de la faune sauvage (USFWS) avait décidé de les chasser dans le Wyoming, l’idaho et le Montana, en raison de l’accroissem­ent de leur population. En 1975, il restait

136 grizzlis dans le Yellowston­e, environ 700 aujourd’hui et dans les États voisins.

Ils seraient environ 1 500 au total sur le territoire des États-unis, hors Alaska.

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