David Yarrow
America, Africa, Antarctica… Rizzoli, 368 pages, 84,50 €.
Il est entré dans la photographie grâce au football, dont il a commencé dès l’âge de 14 ans du côté de Glasgow à en saisir le mouvement. À 16 ans, sûr de son choix, il a opté pour le photojournalisme. Dans la chambre des labos qu’il a fréquentée sans mesure, il révéla sa sensibilité en noir & blanc. Bientôt, il élargit son travail au ski, au tennis et assure la couverture des JO de Séoul. Une petite phrase trottine en permanence dans sa tête, celle de l’immense Robert Capa : « Si vos photos ne sont pas assez bonnes, c’est parce que vous n’êtes pas assez prés. » Un beau matin, il s’est approché des animaux mais refuse toujours d’être qualifié de photographe animalier. Il se revendique photographe, un point c’est tout. « Si je devais passer tout mon temps à Amboseli avec des éléphants, je perdrai ma dynamique. »
Il court donc le monde de Zambie à l’alaska, pratique tous les continents derrière l’oeilleton de son boîtier. Ses maîtres sont des réalisateurs : Spielberg, mais surtout Ridley Scott et Scorsese.
« Combien il me reste à apprendre sur la lumière, la ligne et le récit », concède-t-il. Qu’il poursuive et ne s’arrête pas !
Ce livre se révèle un beau témoignage de photographies dédiées à la Nature.
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