Chasses Internationales

LE FIL INFO

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CANIS LUPUS Il perd son immunité aux États-unis À la fin octobre, le Fish and Wildlife Service, en charge de la protection de la faune et de la flore, a confirmé que les loups ne seraient plus une espèce protégée aux États-unis, et pourra à nouveau être chassé. Cette classifica­tion était en place depuis 1978 après leur quasi-extinction. La population de loups (hors Alaska et Hawaï) est remontée à 6 000, selon le départemen­t de l’intérieur, contre moins de 1 000 en 1967. Sous la présidence de Barack Obama, il avait déjà perdu son statut protégé dans l’idaho et le Montana. Il reviendra désormais aux États de décider comment gérer ses population­s. RENAISSANC­E L’algérie rouvre la chasse Après une interrupti­on de près de trente ans due aux années noires du terrorisme islamiste (1992-2002), la chasse reprendra dorénavant du 15 septembre jusqu’au 15 février. Au début 1990, l’algérie comptait 320 associatio­ns de chasse, 60 000 chasseurs et un million de détenteurs de fusils. 50 000 sangliers étaient chassés par an. La suspension de la chasse avait entraîné la proliférat­ion des sangliers et les préfets devaient délivrer des dérogation­s pour autoriser des battues.

BACTÉRIE Mystère des éléphants levé au Botswana Alors que plus de 300 éléphants (voir notre dernière édition) sont morts depuis mars dans la région du delta de l’okavango (nord), le gouverneme­nt a révélé en septembre qu’une cyanobacté­rie (photosynth­étique) prélevé sur les points d’eau et analysé par des laboratoir­es sudafricai­n, zimbabwéen et canadien était à l‘origine de l’hécatombe. Le Botswana abrite 130 000 pachyderme­s en liberté, soit plus du tiers de leur population connue et a décidé de rouvrir sa chasse en raison de sa surpopulat­ion et des dégâts qu’ils occasionne­nt à l’agricultur­e. MORALE Peta réprimande le prince William En vacances d’été avec sa famille à Corgaff en Écosse, où il s’adonne à la chasse depuis toujours, le prince William a emmené son fils aîné, le prince George, âgé de 7 ans. Dans un communiqué, Peta, qui “défend le droit” des animaux, a dénoncé son choix début septembre, en assurant que cet événement pourrait « causer des dommages sur sa psyché et le désensibil­iser à la souffrance des animaux. Très peu de gens de nos jours voient le tir comme un “sport” et le considèren­t comme une violente perversion qui blesse et tue de magnifique­s animaux qui vivent leur vie», a expliqué au Daily Mail Mimi Bekhechi, directrice de l’associatio­n.

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