VÉRONIQUE MONTEIL
CENTRE EQUESTRE DE PEYLIN (40) PONEY LANDAIS
Ses poneys landais portent l’affixe « du Peylin ». Ici, dans les Landes, « ils vivent, selon la période de leur vie, en troupeaux dans les Barthes de l’Adour, sur près de 400 hectares. Ces espaces naturels sont des prairies basses inondables, parsemées de forêts de chênes », explique Véronique Monteil. « Le poney landais était autrefois utilisé dans les fermes pour les travaux de trait légers, pour faner le foin par exemple. Grâce à son endurance, c’était aussi la « Twingo » de l’époque pour aller au marché. Il faisait partie du quotidien de la population locale », raconte-t-elle. Mais la mécanisation et les guerres successives fragiliseront l’élevage du poney. La race ne reprendra des couleurs qu’à partir des années 70. Les poneys landais sont aujourd’hui destinés au loisir ou bien à l’instruction. « Les centres équestres constituent l’un des débouchés. Nous nous appuyons sur des élevages de qualité, qui valorisent ou font valoriser leurs poneys, et qui fournissent des poneys clés en main ou prêts à l’être. Notre souhait est de leur fournir des poneys bien élevés, qui durent dans le temps. Le poney landais est un poney d’instruction qui a la bonne taille, entre 1,30 m et 1,40 m. Une taille intermédiaire pour tout un panel d’enfants », précise-t-elle. Le poney landais fait partie de ces races à petit effectif, « bien que nous progressions chaque année de 2/3 naissances environ », fait remarquer celle qui porte la casquette de présidente de l’association nationale de race. « Le commerce est très dynamique. Il y a peu de poneys d’âge à vendre », poursuit-elle. « L’Association Nationale du Poney Landais a trois objectifs : la lutte contre la consanguinité, grâce notamment au logiciel Cupidon fourni par la SFET, l’augmentation des naissances, et enfin la commercialisation. La SFET nous apporte un précieux soutien, en particulier dans l’organisation des concours et des circuits de formation adaptés à nos races ».